Ma première expérience de combat mixte remonte à mes dernières années de collège : en classe de troisième, mes cours d'EPS ont été occupés tout un trimestre par
la lutte. J'avais alors un an d'avance, ce qui me plaçait dans les plus petits gabarits de la classe. Les autres garçons me dominaient pour la plupart d'une tête et de plusieurs kilos, aussi
mon professeur avait-il décidé de me placer avec les filles. Au début, la nouvelle m'avait paru humiliante, mais en comprenant que cela m'offrait la possibilité de contacts physiques
prolongés avec de nombreuses demoiselles, la honte s'était vite muée en satisfaction.
Une fois les échauffements effectués, des groupes de trois furent constitués, et une chance insolente poussa le hasard à m'accorder comme partenaires les deux
jeunes filles les plus courtisées de la classe. Elles étaient très différentes. La première, blonde, sûre d'elle et de sa féminité, ne reculait pas devant une occasion de nous "allumer",
comme on dit ; elle portait pour l'occasion un débardeur léger et un pantalon moulant qui ne laissaient rien ignorer de ses formes – ce qui aurait été dommage étant donné la perfection
desdites formes, soit dit en passant. La seconde, brune, était plus timide, se mettait moins en valeur, mais sa beauté compensait amplement ; par ailleurs, sa pratique intensive de la
gymnastique laissait augurer d'un corps bien sculpté, qui était pour l'instant dissimulé sous un T-shirt et un jogging informes. En d'autres termes, j'allais passer les deux mois suivants au
contact de deux canons. Que demande le peuple ?
Tout à mes rêvasseries, je n'entendis même pas le professeur donner les premières consignes. C'est -appelons-la par son nom- Amélie, la "femme fatale" en
devenir, qui me sortit de ma torpeur en me proposant de commencer. Après m'être fait répéter les grandes lignes de l'exercice, je compris que nous allions chacun notre tour tenter de
retourner l'adversaire, lequel tâcherait de se maintenir à quatre pattes, pendant que le dernier membre du groupe, ici la brune Margaux, prodiguerait des conseils à l'un et à l'autre. Je me
mis donc à quatre pattes. La situation plaisait visiblement à Amélie, qui fit longuement courir ses mains sur moi en ayant l'air de chercher la bonne prise avant de se placer dans la position
que tous les lutteurs connaissent : perpendiculaire à moi, une main agrippant mon bras opposé, l'autre se glissant entre mes jambes pour saisir ma cuisse. Lorsqu'elle sentit l'érection que
son petit manège avait provoqué, Amélie joua quelques temps de sa main le long de ma cuisse et contre mon entrejambe, avant de me chuchoter « accroche-toi » et de me retourner d'un
seul coup. Margaux était restée muette, l'air perplexe. Avec un petit sourire satisfait, Amélie m'invita à inverser les rôles. J'avais retenu la technique employée, et je glissai promptement
mes bras en travers de sa poitrine et de son ventre. Mais à peine étais-je en place qu'elle serra les jambes et se cambra : ma main droite était prisonnière de ses cuisses, et mon bras gauche
était caressé par ses seins. J'étais incapable de réagir, et je ne parvins pas à la retourner. Les rôles furent changés, et l'entraînement resta du domaine purement sportif avec Margaux. Le
professeur rappela ensuite tous les groupes au centre du tapis pour l'explication de l'excercice suivant.
Il s'agissait cette fois d'immobiliser l'opposant sur le dos. Un frisson me parcourut à l'idée de ce qu'Amélie pourrait bien inventer. Dès la fin de la
consigne, j'allai me placer à plat dos dans notre coin de dojo. Amélie me rejoignit, suivie par Margaux. A mon grand dépit, c'est cette dernière qui s'avança d'abord. Au bout de quelques
minutes d'essai, chacun était parvenu à immobiliser l'autre, aussi Margaux se releva et Amélie vint prendre sa place. Elle fut à la hauteur de mes attentes : je peine à me souvenir d'une
seule parcelle de mon individu qui n'eût pas droit au contact de sa poitrine, de ses fesses ou de son entrejambe. Finalement, elle sembla se satisfaire d'un schoolgirl pin, autrement dit
d'une position où elle était à genoux sur le haut de mon corps, ses cuisses encadrant ma tête et ses mains tenant mes bras écartés. Malgré mes efforts, je ne parvins pas à me libérer. Mais le
voulais-je vraiment ? Mon tour venu, je la maintins au sol avec un classique headlock.
Les cours se suivirent et se ressemblèrent. Margaux était le témoin muet de mes combats avec Amélie, laquelle prenait toujours un malin plaisir à me faire
bander comme un âne grâce à des prises inventives et à des mains expertes. Les autres garçons s'étaient aperçus de notre manège, et heureusement la plupart vantaient ma bonne fortune plutôt
que d'en concevoir une quelconque jalousie. Ceci dit, la cote de désirabilité de Margaux descendait au même rythme que celle d'Amélie atteignait des sommets. Les semaines passèrent, nous
rapprochant inexorablement de l'évaluation, que je redoutais non pas en raison de la note, mais parce qu'elle allait signer la fin des cours de lutte. Puis le jour fatidique arriva.
Comme d'habitude, le premier combat se fit entre moi et Amélie. Et comme d'habitude, l'excitation et le désir qu'elle instillait savamment en moi me firent
perdre mes moyens. De mémoire, le score final était de l'ordre de 6-3 à son avantage, ou quelque chose d'approchant. J'avais encore passé un excellent moment, et je comptais sur Margaux pour
poser moins de problèmes et remonter ma moyenne. Lorsqu'elle entra sur le tapis, quelque chose me semblait étrange. Ce n'est que lorsqu'elle s'agenouilla en face de moi en attendant le début
du combat que je compris qu'elle avait troqué ses vêtements habituels contre une tenue plus... découverte. Son débardeur moulant et son shorty confirmait mes présomptions quant à ses formes :
magnifiques. Le combat allait donc joindre l'utile à l'agréable ! Cependant, dès le début, sa résistance inhabituelle me surprit. Alors qu'auparavant j'arrivais à la retourner sans trop de
problèmes, elle tenait bon. Au terme de plusieurs corps à corps acharnés, je parvins à la mener par 3 à 0. Le temps imparti arrivait à son terme, aussi décidai-je de tenter le tout pour le
tout afin de grapiller un point supplémentaire. Mal m'en prit ! Je l'avais déséquilibrée vers l'arrière, mais ses pieds vinrent crocheter mes cuisses. La gymnastique avait porté ses fruits,
ses jambes étaient musclées, et elle n'eut aucune difficulté à me faire chuter sur le côté. Elle suivit le mouvement, et se retrouva allongée sur moi. Immédiatement, ses bras enserrèrent mon
cou et mes épaules. Seules mes hanches pouvaient me permettre de me libérer. Je commençai à accomplir un mouvement de bascule, quand un détail, ou plutôt deux détails me revinrent à l'esprit
: ses pieds. Ils n'avaient pas bougé depuis qu'elle s'en était servi pour me retourner, et se trouvait donc à présent contre mes cuisses. Sentant que j'hésitais, elle affermit la prise de ses
cuisses sur mes flancs, et remonta légèrement les mollets pour m'immobiliser les hanches. Ses pieds étaient désormais tout contre mon entrejambe. Leurs plantes se touchaient, et chacun
remontait sur une de mes cuisses. Coup de grâce, elle s'en servait pour lentement mais sûrement m'écarter les jambes. L'érection ne se fit pas attendre. Mais je ne devais pas perdre ce round,
aussi me démenai-je comme un diable pour sortir de cette prise qu'Amélie n'aurait pas reniée. Margaux tenait bon, et ramenait ses pieds entre mes jambes dès que je parvenais à les en déloger.
Mes épaules se décollaient du sol assez régulièrement pour remettre le compte à rebours à zéro, et puisque le professeur ne voulait pas interrompre le combat au mileu d'un moment aussi
crucial, le corps à corps dura quelques minutes. Puis une intense chaleur envahit le bas de mon ventre. Je cessai de me débattre, ce que Margaux sentit. Elle raffermit sa prise, et ses pieds
frottèrent une fois de trop contre mon entrejambe. Je ne savais pas ce qui m'arrivait, mais un intense plaisir rayonna dans tout mon corps, me laissant sans forces. Les 30 secondes
règlementaires furent atteintes, et Margaux se décolla lentement de moi. Avant d'aller se changer, elle me lança un sourire mi-triomphant, mi-amusé.
Je compris peu après que je venais d'avoir ma première éjaculation. Le mot n'évoquait pas grand-chose en moi, en revanche j'étais prêt à tout pour connaître à
nouveau ce plaisir, sentir un corps pressé contre le mien, et surtout revoir cette expression sur le visage d'une adversaire victorieuse. J'étais entré dans le cercle des amateurs de lutte
mixte.
Younggrappler
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