Dans l'Ancien Testament, le Livre de Judith raconte comment la belle Judith écarte la menace d'une invasion assyrienne en décapitant le général Holopherne.

Ce personnage de Judith qui, accompagnée d'une servante, décapite Holopherne, puis rapporte sa tête en trophée, a fasciné et inspiré maints artistes depuis la Renaissance.

Une anthologie de ces peintures est paru sur le blog d'une Américaine :

It's About Time.   (qu'est-ce à dire ? de quel temps nous parle-t-elle, cette dame ? ?)

Voici quatre peintures que j'extrais de cette anthologie, mais il y en a beaucoup d'autres :

C'est bien beau, une liste de peintures, mais je trouve que ça manque de commentaires...

La dame ne nous dit pas pourquoi elle aime tant collectionner ces images d'hommes "vaincus par elle", et "trucidés", pour le coup... Est-elle de tendance castratrice ?

Et moi je ne vous dis pas pourquoi je sors de ce spectacle à la fois fasciné et inquiet. Peur de la castration ?

Entre toutes ces Judith, lesquelles préférez-vous, chers lecteurs, et pourquoi ?

En voici encore une autre, qui me "plaît" bien, enfin... j'aime assez l'expression de son visage, cette "moue" de forte fille qui fait son boulot sans éprouver d'émotion particulière :

  Voici ce qu'écrivait jadis un commentateur des oeuvres inspirées par Judith et Holopherne :

Ci-dessus les Judith de Tintoret et de Véronèse

Ci-dessous la "grande brune dédaigneusement fatale" dont nous parle notre commentateur :


Je crois que son regard dédaigneux de vraie dominatrice a pour résultat que je la préfère à celles que j'appellerais les "bouchères en action", qu'on peut préférer si on aime voir la violence féminine se déchaîner en actes sanglants. En voici trois dans ce genre, que je mets ici parce que cette anthologie serait incomplète sans ces terribles saigneuses :

Passons à un peintre allemand de la même époque, CRANACH :

D'étranges et atroces plaisirs ? Décidément notre commentateur a l'imagination fertile !

Avec la peinture flamande on entre dans un domaine de femmes  plus "physiques", qui sont peintes nues, puissantes, musclées, comme cette Judith de Van Hemmessen :

Mais le maître de cette peinture est sans doute Rubens, dont voici un étonnant dessin, où se mêlent muscles et violence chez la terrible meurtrière d'Holopherne  :

Notre commentateur est visiblement fasciné par les Flamandes aux gros biceps et son imagination travaille dur :

Nous terminerons cet article comme le fait notre commentateur, en se demandant si le sujet a inspiré des peintres français. Assez peu, en fait ... Voici un exemple, la Judith d'Horace Vernet :

Les commentaires sont extraits d'un article paru dans "Le Figaro" en 1934 ! Sans les images, bien sûr, et c'est dommage pour les lecteurs de ce journal à l'époque. Mais le texte de Jean-Louis Vaudoyer méritait, me semble-t-il, de sortir de l'oubli.

Fin du présent article

(sauf si vous ajoutez vos commentaires, chers lecteurs)

Quelques dessins ou BD sur ces garçons humiliés en combat par des filles aguerries bien plus fortes qu'eux et qui ne leur font pas de cadeaux.

Et d'abord une production japonaise. Nous on ne comprend pas les bulles de textes mais on devine ce qui se passe, les pleurs du garçon sont éloquents.

Le garçon, ci-dessous, a un peu grandi, et la fille encore plus ! Son ciseau de jambes est devenu particulièrement douloureux. Doit-elle se moquer de ce pauvre garçon ? ou mettre un terme au supplice et le consoler ?

Les dessins ci-dessus ont été trouvés sur deviantart et sont dus à un artiste nommé ContableEnorme.

Ci-dessous d'autres dessins d'un autre artiste produisant sur deviantart et nommé JorgeGaray. C'est certainement l'un des meilleurs dessinateurs actuels dans ce registre et nous y reviendrons. En tout cas on comprend bien les paroles en anglais : cette Narcissa est a priori une jolie petite fille qui veut simplement jouer ! après coup, c'est autre chose...

Voici encore quelques dessins de Jorge Garay trouvés sur deviantart :

On trouvera bien d'autres dessins de lui sur deviantart.com, avec d'autres héroïnes musclées qui mettent la raclée à notre "héros". Ce que j'aime chez cette Lia, c'est qu'elle est une amie, qu'elle lui parle et ne se contente pas de le cogner comme d'autres filles brutales : ici on voit à la fin qu'elle se propose même de lui offrir des leçons d'entraînement pour qu'il revienne au niveau... plus constructif que le simple cassage de gueule.

D'autres planches de cet excellent dessinateur sont visibles sur les liens suivants :

JorgeGaray sur deviantart.com

More like Big Girls kick your face

Voici quelques dessins humoristiques et autres cartes postales anciennes qui nous rappellent comment, dans le passé, on a traité de ce grave sujet que sont les violences conjugales quand le mari est la victime d'une épouse plus forte et plus agressive que lui.

C'est au XIXe siècle que je vous convie à une petite promenade dans l'art lyrique. Au milieu de toute la production d'opéras de l'époque, intéressons-nous à une oeuvre de Donizetti intitulée "RITA, ou le mari battu" qui fut représentée en 1860.

Opéra-bouffe, bien sûr, opéra comique, car le personnage de Beppe, un mari battu par son épouse, la terrible Rita, ne peut que faire rire dans le contexte de l'époque...

Ci-contre vous pouvez découvrir quelques affiches de mises en scènes récentes de cet opéra.

Il semble qu'avec le temps on embauche des cantatrices de plus en plus violentes, si du moins l'on compare ces affiches avec la vidéo qu'on pourra visionner ci-dessous, vidéo qui remonte à 1962, or c'était une époque moins dure que nos temps actuels dominés par le "hard" et le "trash".

Voici un résumé de l'argument :

Rita, épouse de Beppe, est en principe veuve, car elle était auparavant mariée à un certain Gasparo, un homme fort qui la battait. Aujourd'hui elle a refait sa vie avec le faible Beppe, et elle se venge sur lui de ce qu'elle a subi auparavant : c'est elle qui passe ses nerfs sur Beppe, qui lui allonge des taloches et le bat chaque fois que le pauvre Beppe commet un impair.

Dès les premières scènes, on peut voir Rita battre Beppe pour une bricole (vers 12', 14' etc.).

Là-dessus arrive Gasparo, qu'on croyait mort et qui croit lui-même que Rita est morte, il vient d'ailleurs chercher un certificat de décès de son ex-épouse, ce qui lui permettra de refaire sa vie.

Gasparo constate la trace d'une forte gifle sur la joue de Beppe et lui fait la leçon en se donnant pour modèle (Air : "La mia casa per modello" / "Mon ménage pour modèle") : c'est l'homme qui doit battre sa femme et non le contraire. Amateur de lutte mixte ("I like a good fight"), mais pas dans le genre maso, Gasparo est dominateur et tout homme se doit de l'être.

Après bien des rebondissements, au cours desquels on se demande lequel des deux hommes restera avec Rita, finalement il est décidé que ce sera Beppe.

L'histoire intégrale est ici : Rita (1860).

Beppe est censé avoir changé et s'être un peu virilisé sous l'influence bénéfique de Gasparo (à un moment Beppe accepte même de se battre en duel !), en tout cas vers la fin de l'opéra Rita le trouve transformé, l'aime différemment et promet de ne plus le battre...

Quant à Gasparo, avant de partir il en remet une couche dans le finale chanté en parlant de sa "ricetta", sa recette avec les femmes : les battre, mais sans les tuer !

Voici une vidéo qui remonte à 1962 et présente l'avantage de donner des sous-titres en anglais (je présume que la plupart de mes lecteurs ne comprennent pas l'italien chanté, tout comme moi...). Les dialogues ne manquent pas de sel, ceux de Rita et Beppe d'une part, de Gasparo et Beppe d'autre part :

Pour bien entamer ce mois de mars d'un Aristote qui émerge enfin d'une dure maladie saisonnière qui l'a anéanti le mois dernier, faisons un petit tour du côté de la chanson française.

Ce superbe clip officiel de Bénabar, "les râteaux", nous a été signalé par l'ami Frédo (correspondant occasionnel de ce blog autant que de girlpower). Ah ! un grand merci, Frédo, de partager cela avec nous !

C'est à voir, à écouter, à revoir et à réécouter pour apprécier pleinement les paroles de la chanson de ce grand auteur compositeur qu'est Bénabar, ici très conscient de ses limites :

La BD ci-dessous, toujours dans l'humour noir, nous a été aimablement transmise par ENKI.

On pourrait dire que cette BD constitue une suite idéale à l'entretien d'embauche de la dernière fois : ce qu'il espérait se réalise, et ce qu'il craignait se réalise aussi !...

C'est un sketch de Jacques VILLERET sur un sujet qui devrait nous plaire puisqu'il nous raconte ses amours avec une "nana qui chicore les mecs", n'est-ce pas chers lecteurs ?

Ce sketch remonte aux années 70, il en existe au moins deux enregistrements :

- une vidéo, qui est reprise d'une émission de télévision de 1975 et qu'on peut visionner ici : archive de l'INA

(d'ailleurs on ne saurait trop conseiller aux amateurs de ce grand humoriste disparu de regarder les autres vidéos de Villeret visibles sur le même site, elles valent le coup :

vidéos de Villeret)

- une plage sur un disque vinyl 30cm qui a été enregistré en 1980 et dont vous pouvez lire une copie ci-dessous  en activant ce lecteur mp3 en flash, vous cliquez sur la flêche et vous entendez le sketch dans une version audio un peu plus longue que la vidéo (environ 9 minutes) :

Quelques histoires dessinées extraites des brochures "Stantoons", toutes axées sur le risque de se faire noyer par la fille quand on pratique la lutte mixte en milieu aquatique.

Et d'abord une histoire "marante" dessinée par Markuleta. Nous sommes à la campagne, un individu louche s'en prend à une blonde aussi belle et sexy que forte à la lutte, alors elle le jette à terre dans une mare, s'assoit sur lui, et le noie dans cette mare...

A présent, nous sommes dans un lieu de vacances pour baigneurs. Des garçons de service, imbus de leur rôle de maîtres nageurs, arborent des maillots avec écrit dessus "life guard", autrement dit "sauveteur". Une fille forte à la lutte a envie de contester leur domination en s'amusant, alors elle déshabille un garçon et lui pique son maillot.

Ah le beau "face-sitting" sur le sable, surtout qu'elle a retiré son slip et frotte sa fente sur le nez du garçon !

Petit détail : quand la vague arrive, elle submerge le sable et la tête du garçon, qui boit la tasse alors même qu'il est contraint à un cunnilingus. Le copain soi-disant "life guard" lui aussi, assiste à cela, terrorisé, incapable qu'il est de sauver la vie de son ami, et surtout, son honneur de petit mec.

Autre histoire, où une nana boxe un mec qu'elle a jeté à l'eau, le met KO, et le ramène noyé sur la berge. Heureusement que les filles ont relayé les garçons comme sauveteuses !

Pour conclure cette petite anthologie de Stantomania aquatique, des extraits de "Getting Even", dans le Stantoon 51. C'est l'histoire d'une sculpturale plongeuse aux cheveux courts. Très libérée, c'est dans le plus simple appareil que la belle effectue ses plongeons.

Hélas, ce gars va se débrouiller pour la chloroformer et abuser d'elle. Mais nous en arrivons à un autre passage de l'histoire, quand elle se venge: elle lutte avec lui dans la piscine, le noie et le sort de l'eau pour le ranimer. Trois dessins de cet épisode :

Il avait abusé d'elle, mais il ne lui déplaît pas, alors elle va le ranimer et "prendre soin" de lui, et même, pour accomplir sa revanche, elle va l'exciter sexuellement et abuser de lui. Quand il aura repris ses esprits, ils luttent à poil, elle le soumet et le viole littéralement. Belle revanche !

Comme notre article est déjà long, nous remettons à plus tard la publication de cette lutte à poil, avec d'autres (c'est un genre pour lequel on manque cruellement de photos réelles, d'ailleurs, heureusement qu'il y a les dessins de Stanton pour nous rappeler que ça existe, des garçons et des filles qui luttent nus, comme dans la Grèce antique...). 

Pour conclure avec le thème de la noyade chez Stanton, voici un dernier dessin :

Le thème des confrontations debout a déjà été traité dans ce blog, en particulier dans un article dont le titre était Confrontations debout et qui rassemblait quelques dessins de provenances diverses, mais je voudrais ici enrichir le sujet avec quelques apports récents.

La première "confrontation debout" à laquelle on pense entre un homme et une femme est celle où il est en présence d'une femme plus grande et plus imposante que lui.

Dans le passé, on pense à la célèbre Kate Brumbach (1884-1952), alias Sandwina qui se montrait  capable, semble-t-il, d'extraordinaires numéros de force dans des cirques et music-halls.

On ne la guère vue lutter contre des hommes, mais aujourd'hui les confrontations sont souvent plus "physiques" et mettent à mal l'orgueil masculin.

Dans l'univers des dessins, ce thème a été souvent illustré par Eric Stanton :

En fait, la production de Stanton remonte aux années 80...

Mais aujourd'hui, il y a du nouveau. Une source très riche d'histoires dessinées est le site

amysconquest.com, un site Web qui s'enrichit constamment.

Par ailleurs, un nouveau venu dans le monde de l'histoire dessinée est un russe nommé Alessandro qui est un virtuose de l'image 3D, dont voici le site, de création récente : muscle girl 3d graphics .

Cet artiste a en particulier illustré l'histoire de la princesse Katun, dont on connaissait jusqu'ici la verson "Robin Ator" dans LH-ARt   Le mariage de la princesse Katun

Il y a de très belles confrontations debout dans l'histoire de Katun revue par Alessandro :

Katun cache bien son jeu, car elle est constamment en train de tester son amoureux (lui-même costaud et valeureux) et de lui faire subir des agressions (d'ailleurs violentes et sanglantes, mais je n'aime pas trop le sang...)

Cet "armlock debout" n'est pas sans nous remémorer un dessin de Stanton :

Notre panorama des dessins de "confrontations debout" serait incomplet sans le site "Girls beat boys" dont nous avons déjà publié trois dessins dans notre précédent article Confrontations debout

En voici deux autres de la même veine :

Nous terminerons par deux vidéos de youtube. On remarquera les similitudes entre le deuxième dessin japonais et cette vidéo : les bras sont levés et verrouillés d'une main par la poigne de la femme, tandis que sa forte jambe droite se lève, le presse et provoque une érection chez la victime masculine :

On ne s'étonnera pas si le clip de cette "Huge woman" est censuré un jour...

NB du 11 mai : Aïe ! déjà censuré ! ça n'a pas traîné, ils ont décidément un problème avec les érections de ces messieurs, même couvertes !...

Nous conclurons avec la mythique Amanda qui, de par sa corpulence, rappelle un peu Sandwina et dont les prestations ne manquent pas d'humour :