Jeudi 1 mai
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
Il faut se tourner vers des dessinateurs contemporains pour trouver des images vraiment dures d'Amazones trucidant leurs adversaires mâles. Ci-contre un dessin de Marianne Blanc.
Voici par ailleurs un livre illustré tiré de la Penthésilée de Heinrich von Kleist, mise en images par Maurice Sendak.
Deux dessins tirés de ce livre, remarquables par leur inspiration vraiment non conventionnelle, sont reproduits ici. Pour Maurice Sendak (célèbre illustrateur de livres pour enfants, généralement
anodins), c'est Penthésilée qui tue sauvagement Achille, dont le sexe est crûment exposé dans sa nudité et dont le cadavre est bon à donner aux chiens !
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Samedi 26 avril
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
Ci-dessus, un tableau de Rubens, "La révolte des Amazones".
Pour être objectif je dois bien montrer des illustrations d'Amazones vaincues, même si par goût personnel je préfèrerais assister à leurs victoires.
Car si dans les récits de la Mythologie grecque la déesse Athéna sort victorieuse de ses combats, il n'en va pas de même des Amazones, qui connaissent en général la défaite face aux héroïques
guerriers (ou demi-dieux) grecs.
Les plus célèbres de ces vainqueurs mâles sont Hercule, Thésée, Bellérophon, et bien sûr Achille, dont la reine des Amazones Penthésilée tombera amoureuse avant d'en être vaincue.
Le sujet d'Achille et Penthésilée a été traité de nombreuses fois : vases grecs etc. Ci-dessus et ci-contre à droite on peut en voir deux exemples.
En ce qui me concerne, j'ai un faible pour cette "Amazone succombant à ses blessures", je la trouve attendrissante, tout comme son cheval.
Ci-dessous un lien qui renvoie à de nombreuses sources concernant les Amazones dans l'Antiquité : références aux auteurs grecs, iconographie etc. :
Amazones - sommaire
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Mardi 22 avril
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
En revenant sur le livre de Pierre Samuel, je me suis dit que décidément, en dépit de ses qualités, ce bouquin manque d'illustration.
Alors je suis revenu à mes classiques et j'ai décidé de vous en proposer une petite anthologie, en plusieurs chapitres. Je commencerai par Athéna et quelques autres dangereuses guerrières du genre
"erynnies", "furies" et autres "gorgones" de douloureuses mémoires pour les guerriers grecs de jadis.
Comme ça quand on la regarde sculptée, Athéna, elle a l'air plutôt sympa, puissante certes, mais finalement assez cool...
D'ailleurs elle est appelée "Athéna dite pacifique"
dans ce très grand marbre qu'on peut admirer au Louvre et que
je vous donne ici sous deux angles de prise de vue (voir en haut à droite et ci-dessous à gauche). Le bronze est dans la même veine, on notera que la main gauche est ouverte, non
menaçante.
Là où ça commence sérieusement à se gâter, c'est quand elle perd son calme ! admirons-la en action contre des "Géants" dans les reliefs du célèbre Grand Autel de Pergame. Sa main droite pèse lourd
!
Pourquoi a-t-elle perdu son calme ? Il faudrait voir dans les histoires de la mythologie grecque. En tout cas elle est aidée par ses copines, les furies, erynnies etc. qui, elles aussi, savent
taper sur les grands cons qui osent contester l'autorité d'Athéna.
Pas de quartier, hein ?
Celles de mes redoutables lectrices et ceux de mes gentils lecteurs qui voudraient en savoir plus sur le contexte qui a vu naître ces impérissables chefs d'oeuvre de l'Antiquité, même s'ils nous
sont parvenus un peu abîmés, liront avec profit l'article de Wikipedia qui leur est consacré
Grand Autel de Pergame - Wikipédia
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Vendredi 1 février
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
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Mercredi 5 décembre
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
Mon copain le peintre François Boucher, c'est quand même un sacré coquin.
Il recrute des filles pour poser nues dans son atelier.
Il les aime musclées, les demoiselles ! ici à gauche, c'est moi, en "Diane au bain"... bien bâtie, hein ? ces messieurs me trouvent "appétissante" ! Non mais ! comme si j'étais à consommer ! Depuis que François a exposé cette toile au public, les admirateurs accourent, ils veulent faire connaissance de la Diane au bain en vrai ! ils veulent tous prendre un bain avec moi ! veulent tous me faire des massages, tâter de mes "seins d'albâtre", sans oublier mes "mignons biceps" et ma "cuisse de nymphe", comme dit une certaine chanson...
J'ai une copine, elle est drôlement balaise, elle fait de la lutte dans les foires ! comme elle est pas super-jolie de visage (contrairement à moi, n'est-ce pas...), ce coquin de François la peint de dos, ou alors endormie, les yeux fermés : vous la voyez là, dans des tons rouges, sensuels... balaise, hein ! quelle force elle a, cette fille !
Elle m'a raconté que François a déjà essayé d'abuser un peu d'elle mais elle se laisse pas faire et un jour qu'il insistait un peu trop elle lui a mis un gnon ! marrant hein ?
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Vendredi 19 octobre
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
Barcelona, 1906
Buenos dias los amigos
Je suis Conchita, une demoiselle de Barcelone, une amie du petit Pablo, le peintre. Il adore me faire poser nue, et je dois bien reconnaître que de mon côté j'aime beaucoup la manière dont il me représente. C'est que je suis une sacrée gaillarde, hein ? drôlement musclée !
En fait, je ne suis pas de la ville où je suis venue pour "travailler", moi je viens de la campagne, d'un village de Catalogne qui s'appelle Gosol et où Pablo m'a rencontrée pour la première fois. Depuis l'enfance j'ai un corps habitué aux plus durs travaux, taillé à la serpe, avec des bras durs, des épaules carrées, des seins hauts et fermes, un bassin puissant, des jambes de fer.
Les séances de pose sont souvent longues, et à vrai dire pas très marrantes, je m'ennuie un peu. Alors de temps en temps, entre deux séances de "pose" dans l'atelier, on fait une "pause", hein, on chahute un peu, Pablo et moi. Parce qu'en fait je lui plais bien, et comme je suis nue, forcément il est pas mal excité, mais je ne me laisse pas faire, c'est pas si facile avec moi, il faut lutter pour m'avoir... Il a 25 ans, assez râblé mais il est quand même petit, el Pablito, moi, à 23 ans, j'ai à peu près la même taille que lui, et je suis quand même nettement plus forte à la lutte, ah ah ! il faut dire que les travaux des champs musclent plus que la peinture, n'est-ce pas !
Il prépare un très grand tableau pour l'an prochain, paraît-il, et il dit que je serai peut-être dessus, on verra bien, en attendant on se marre bien tous les deux...
En illustration, Picasso, deux études préparatoires aux "Demoiselles d'Avignon" (1906).
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Mardi 29 mai
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Jeudi 3 mai
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Vendredi 13 avril
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
Robert Lenkiewicz (1941-2002, autoportrait ci-dessus) restera peut-être comme l'un des artistes phares de l'histoire de la peinture au XXe siècle, et cela à plusieurs titres.
Fils d'émigrés juifs, né à Londres, il a vécu surtout dans le Sud-ouest de l'Angleterre et aura laissé un souvenir très marquant à Plymouth, où il est aujourd'hui unanimement célébré à titre posthume. Mais de son vivant, il aura été à la fois adulé et vilipendé du fait de sa marginalité, et d'abord de son art, jugé trop classique aux yeux de beaucoup, si peu "contemporain". On l'a parfois comparé à Rembrandt et il fut certainement, dans la lignée du maître flamand, l'un des très grands portraitistes de notre époque. Il a beaucoup peint des personnages contrastés, allant du vieillard malade et alcoolique à la très jolie fille. Il s'est acquis une solide réputation de non-conformiste - et beaucoup d'ennemis chez les honnêtes gens - en hébergeant quantité de clochards
et en aimant poser en compagnie proche de ses jolies modèles...
Il a beaucoup cherché à faire passer des messages dans ses tableaux, disant de lui : "I do not see myself as an artist. I see myself as a painter who produces sociological inquiry reports by visual means (je ne me vois pas comme un artiste, je me vois comme un peintre qui produit des rapports d'enquêtes sociologiques par des moyens visuels)."
Quel rapport avec la lutte mixte ? tout simplement cette domination qu'exerce la jolie femme sur l'homme en toutes circonstances. Ne soyons pas surpris qu'il ait fini dans la position d'Aristote chevauché par Phyllis ! il s'est d'ailleurs expliqué de cela : The Painter With Women.
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Mercredi 28 février
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
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Mardi 20 février
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
Il y a beaucoup d'érotisme dans une belle paire de fesses, surtout lorsqu'elles sont bien mises en évidence.
Beaucoup d'hommes cèdent à la tentation de "mettre la main aux fesses", ce qui est particulièrement déconseillé à une époque où les femmes font de la self-défense.
Mais le désir est là, qui nous tenaille. La vie est dure de nos jours pour le mâle qui doit apprendre le respect tout en se promenant environné de beautés musclées de partout, cuisses, mollets, fesses...
Ci-dessous des images de la "Belle époque", quand on pouvait aller assouvir ses envies de facesitting et de fesses dans des "maisons". Et maintenant ? les "sessions", peut-être ?
Le tableau en haut est attribué à François Boucher (1703-1770), les dessins ci-dessous à Louis Berthommé Saint-André (1905-1977). On trouve des dessins érotiques de cet artiste ailleurs sur le Web, notamment ici : Louis-André Berthommé Saint-André, Claude Prosper Jolyot de Crébillon.
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Mercredi 14 février
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
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Vendredi 9 février
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07:00
Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
Paolo da Verona
ou Paolo Caliari,
dit Véronèse
(1528-1588),
l'un des très grands
dans l'histoire de la
peinture à Venise
"Véronèse a inventé l'une des figures emblématiques de l'histoire de la peinture :
la jeune femme aux cheveux blonds frisés, aux seins laiteux à moitié découverts, aux poignets et aux chevilles un peu épais et au regard absent. Nue ou vêtue d'amples vêtements mordorés ou vert sombre, patricienne, déesse ou courtisane, elle expose volontiers sa beauté, mais elle a l'esprit ailleurs. Quelquefois, elle paraît s'ennuyer ou attendre. D'autres fois, elle rêve ou sommeille. Elle est indifférence."
Source : « Véronèse profane »,
Catalogue de l’exposition présentée par le Sénat de la République française au Musée du Luxembourg, Skira 2004.
Remarquons quant à nous que la coquine Vénus "aux poignets un peu épais" joue au même jeu-de-mains-jeu-de-vilains avec Jupiter (ci-dessus) et avec Mars (ci-dessous).
ici ---> Lucrèce
Léda et le cygne
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Mercredi 7 février
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
C'est carrément dans l'obscurité de nos vieilles églises que je vous conduis à l'occasion de ce troisième d'article consacré au dressage d'Aristote.
C'est plus précisément dans les stalles de nos églises et cathédrales que nous pouvons retrouver la trace de ce cher Aristote, dans ces remarquables ouvrages sculptés que sont les "miséricordes". Citons un expert :
"Une miséricorde est le dessous de l'abattant des stalles qui permettent aux moines de s'appuyer pendant les offices tout en ayant l'air d'être debout. Leurs sculptures témoignent de la verve des sculpteurs. Ils y manifestent un sens aigu de l'observation de la vie quotidienne et d'une grande imagination dans les scènes de clownerie, d'inspiration bien peu religieuse." Ce texte est issu de la page Web suivante : Miséricorde de stalle : Porc jouant de l'orgue.
Inspiration bien peu religieuse que l'histoire d'Aristote dressé par la belle Phyllis ? ce n'est pas absolument certain, on peut en tout cas noter qu'elle utilise des objets bien durs pour frapper Aristote et n'y va pas de main morte. Est-ce pour complaire au masochisme du philosophe ? Ne serait-elle pas l'instrument d'un châtiment divin contre le pécheur, dans une tradition moyenâgeuse ?
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Dimanche 28 janvier
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Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
J.-F. Millet
(1848)
A. Maillol
(1935)
Ces quatre toiles de trois peintres célèbres représentent des baigneuses qui se montrent dans leur plus simple appareil.
On notera que les trois artistes, Jean-François MILLET, Aristide MAILLOL et Pablo PICASSO, ont eu le commun génie de choisir des modèles bien en chair. Il émane de l'ensemble des sensations d'énergie vitale et de puissance auxquelles on ne saurait rester insensible.
A. Maillol
(1943)
P. Picasso
(1921)
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J'ai été défié en combat et vaincu par Elle
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