Ce n'est pas d'aujourd'hui que les pubs mettent en scène des femmes grandes et fortes, capables de redonner de l'énergie à des hommes défaillants.

Car dans le contexte contemporain, face à des femmes devenues de véritables Amazones, les hommes bien souvent manquent d'ambition, ils ne sont plus à la hauteur.

A présent, examinons cette autre pub, qui vient de faire son apparition sur les panneaux publicitaires en août 2010.

Croit-on sérieusement que la consommation de Frisk, ces pastilles sans sucre à forte saveur de menthe, est de nature à faciliter les rencontres amoureuses les plus improbables, comme celle de ce garçon chétif et de cette super-athlète ?

Non, bien sûr, mais dans la vie il faut savoir oser, chers lecteurs, et mettre tous les atouts de son côté, à commencer par avoir bonne haleine, n'est-ce pas...

D'ailleurs, moi-même, Aristote, est-ce que je ne manque pas d'ambition, dans mon genre ?

Est-ce que le présent blog ne devrait pas être - et autrement plus que de simples pastilles de menthe, étant donné son contenu  - un véritable "facilitateur de rencontres" entre hommes faiblards et femmes musclées ?

Je devrais bien leur piquer la photo, effacer "Frisk" et mettre à la place : "Lisez le blog d'Aristote". Mais je manque de culot et d'ambition, n'est-ce pas, et d'ailleurs quand on pense que je n'ai strictement rien à vous vendre, je n'existe pas, dans la société actuelle...

Qu'en pensez-vous, chers lecteurs, hommes dominés que vous êtes, vous aussi?

Actualisation du blog

1) vous jetez un coup d'oeil sur l'article  Erotisme du muscle féminin : les Webcam girls (1) où j'ai réinséré trois clips de l'adorable "Fine coquine". Et bien entendu, je vous encourage à voter au sondage si vous ne l'avez pas encore fait.

2) Le blog ami "The Second World, géantes et dominatrices" a changé d'adresse, il est désormais ici :

The Second World

mais attention ! il semble que l'extension 

vaincu.par.elle.over-blog.com/ext/http://tswamazons.blogspot.com/

ne permette pas de franchir la barrière pour entrer ("j'ai pris connaissance etc..."), il faut donc supprimer le début et aller directement sur

http://tswamazons.blogspot.com/

Voici un petit florilège de belles vidéos de lutte mixte actuellement en ligne sur youtube.

Pour encore combien de temps ? mystère... nous verrons bien, en tout cas plusieurs d'entre elles avaient déjà été mises en ligne puis supprimées, sans doute pour des histoires de droits, vous ne serez donc pas surpris qu'elles soient encore retirées.

Les anciennes civilisations ont toutes donné une place de choix à la position amoureuse où l'on voit la femme couchée sur l'homme. Cela fait partie de l'art érotique universel : dans la Rome ancienne (ici une mosaïque du genre de celles de Pompéi), au Japon (les fameuses estampes), à la Renaissance (ici une gravure de l'Arétin) etc.

Au XIXème et notamment à la Belle Epoque (ici un dessin de l'artiste viennois Peter Johann Nepomuk Geiger), partout on a célébré cette position et on a eu bien raison !

On notera que dans chacun des exemples choisis, le type donne l'impression de ne pas en mener large, d'être un peu dépassé par la situation...

En effet, si la dame est vigoureuse, et c'est le cas chez l'Arétin et chez Geiger, ou dominatrice (cf. l'estampe japonaise, qui nous montre une geisha assez décidée), le type a tout intérêt à "assurer" !...

Notre époque contemporaine a fait évoluer les choses par l'apparition du sport féminin. De plus en plus, la lutte est un préliminaire aux ébats amoureux et quand la femme est plus forte que l'homme à la lutte, il est prévisible qu'elle voudra s'octroyer la position supérieure...

Difficile de dire si c'est pour elle un simple jeu ou un prélude à l'acte sexuel, tous les cas se présentent.

Dans ce dessin d'Eric Stanton, un garçon est venu passer ses vacances à la campagne. Ses copains l'appellent de loin pour qu'il vienne jouer au foot avec eux. Mais le pauvre a rencontré une fille de la campagne, qui exige de jouer avec lui : le sport qu'il fera, cet après-midi-là, ce n'est pas le foot avec les copains, c'est la lutte avec cette fille ! Elle est plus forte que lui, elle l'immobilise, elle se couche sur lui... l'histoire ne dit pas si elle abuse de la situation, soit en lui donnant des coups, soit en le déculottant pour s'emparer de son zizi, et comme l'histoire ne le dit pas, on peut donc tout imaginer, nous faisons confiance à tous nos amis Beatenboys pour le faire...

On ne peut pas toujours affirmer que si une fille se couche sur un garçon lors d'une lutte au corps à corps, elle veut aussi "coucher" avec lui, cela peut être un simple jeu de défoulement de sa part et une occasion de s'affirmer sportivement comme plus forte que lui. Et si jouissance il y a, elle n'est pas nécessaire sexuelle, elle est sans doute d'abord et avant tout jouissance résultant de cette glorieuse affirmation de soi de la fille, jouissance de domination, parfois aussi jouissance sadique d'humilier le garçon, comme dans ces autres exemples tirés de Stanton :

On notera l'impuissance des témoins à intervenir. Dans les histoires de Stanton, les hommes doivent laisser faire les femmes dominatrices, sinon gare à eux !

Toujours est-il que la rencontre d'un garçon ou d'un homme ordinaire et d'une sportive entraînée - et il y en a de plus en plus par les temps qui courent avec le développement du sport féminin, sans parler de la pratique féminine des sports de combat -  se traduit de plus en plus souvent par la défaite du "mâle" et la victoire de l'amazone.

Le mâle aime parfois être dominé : c'est le cas, je présume de beaucoup de mes lecteurs, et c'est aussi le cas ici, où l'homme a ce "Special interest" de chercher à se retrouver en position soumise.

En récompense pour cette attitude de reconnaître sa défaite, l'amateur a parfois droit à une gratification de nature érotique, selon le bon vouloir de la fille.

Tous les cas sont envisageables. Assez troublant est le cas  - et par conséquent assez excitante la perspective -  où la dominance de la femme sur l'homme incite celle-ci à abuser de la situation, d'où de sa part des comportements relevant du "sadisme", si l'on veut, à  divers degrés, allant d'une version soft du "sadisme" à des choses de plus en plus "hard".

Pour ma part, je suis résolument partisan de ce que j'appelle volontiers une "version soft du sado-masochisme", qui ne dépasse pas le jeu sans conséquence autre que celui de bien éduquer l'homme dans la voie d'une certaine forme "light" de soumission à la dame.

Ma femme n'est pas l'une des superbes athlètes qu'on peut admirer sur les photos qui m'ont servi à illustrer cet article, mais elle est aussi belle et aussi dangereuse qu'elles.

Quand ma femme me met une raclée, elle me donne parfois l'impression de me considérer comme plus maso que je ne le suis en réalité... car c'est elle seule qui règle le jeu, ce n'est pas moi, et la séance peut s'avérer plus longue et plus douloureuse que le douillet que je suis ne l'aurait souhaité. Cependant, la séance s'achève presque toujours par un rapport sexuel merveilleux...

Je profite de cette époque de vacances pour rencontrer quelques lecteurs qui sont tous, on s'en doute, de vrais fans des lutteuses et des femmes musclées. C'est ainsi que je viens de faire la connaissance de Phlébophile, ainsi dénommé parce qu'il aime les femmes aux veines apparentes.

Phlébophile : Mon cher Aristote, regarde, par exemple, cette photo d'une célèbre actrice américaine qui se fait modestement appeler d'un adjectif français, "Jolie". Et elle l'est, jolie, pas de doute là-dessus on est bien d'accord. Ne trouves-tu pas que les veines qu'on lui voit ici (et qui, probablement, ressortent encore plus par ces temps de canicule) ajoutent encore à sa beauté?

Aristote : Moui, mais pour autant que je sache, elle n'est pas tellement musclée, ton actrice. Pour ma part je préfère une femme aux muscles durs, entraînés, une véritable athlète, le genre de femme dont je suis sûr qu'elle me battra si nous luttons.

Phlébophile : La première qui m'avait tapé dans l'oeil, comme athlète, c'était Navratilova ! Regarde ces photos : quelles belles veines, hein ! Qu'est-ce que j'ai fantasmé, à l'époque, en la matant sur les cours de tennis !

Aristote : Exact ! elle n'a laissé indifférent aucun amateur de femmes musclées ! Et puis est venu le bodybuilding-fitness-culturisme (on n'est pas là pour discutailler sur le mot...), et là il y a eu comme un virage, car les championnes du muscle incarnaient une beauté d'un type entièrement nouveau, à l'instar de leur première icône, la fameuse Lisa Lyon

Phlébophile : Ouah la photo ! et ces belles veines qui irriguent ses muscles en action ! trop belle, ta Lisa ! c'est vrai ce qu'on raconte qu'elle est sortie avec un p'tit gars de Saint-Etienne, Bernard Lavilliers ? quelle chance il avait, le Bernard, de baiser une femme pareille !

Aristote : Parallèlement, tous les sports féminins se sont développés. Dans tous les sports, on a vu apparaître peu à peu des femmes plus musclées qu'avant. Mais je trouve qu'il y a quand même une certaine différence entre les physiques musclés en athlétisme et en bodybuilding. Et en ce qui me concerne, je crois que j'ai une préférence pour les femmes athlètes par rapport aux bodybuildeuses.

Tiens, voilà une comparaison entre les deux types de physique, avec, dans les deux cas, de jolies veines, n'est-ce pas?

Phlébophile :  Effect.... attends, Aristote ! montre-nous un peu la dernière de tes photos, là ? celle que tu gardais sous le coude pour la fin... c'est qui, celle-là ? ah ! elle est vraiment trop, cette nana ! d'où tu la sors ? une copine à toi, mon salaud ? avoue, Aristote !

Aristote :Tu ne la reconnais pas ? tu me déçois, mon vieux... C'est tout simplement Jodi Miller, une championne américaine de fitness. On l'a beaucoup photographiée et filmée, elle est quand même très connue, mon vieux, et c'est une grande séductrice, je vois qu'elle t'a tapé dans l'oeil.

Phlébophile : Oui mais cette photo a quelque chose de plus. La contre-plongée me donne l'impression que je suis assis dans un fauteuil du salon, et puis voilà-t-y pas qu'elle fait son apparition, elle pose négligemment son sac et me fusille de son regard hautain. Les veines sur son bras, et ce regard, les deux ensemble, elle me tue, cette nana !

T'es sûr que t'aurais pas son téléphone, Aristote?

Aristote : Désolé, mon vieux, mais je ne l'ai pas, et si je l'avais tu crois que je te le refilerais ?

En cette période de vacances, nous ne nous rendons pas toujours compte du fait que, cessant brusquement de travailler et bêtement livrés à l'inactivité, nous courons le risque de nous ennuyer et d'être pris par le sommeil au lieu de vivre plus intensément.

Les vacances, c'est aussi le moment où l'on fait du tourisme. A Paris, on peut être tenté de visiter le quartier de Pigalle, qui fut, mais n'est plus guère hélas, un haut lieu de plaisirs. A Pigalle on se gardera bien d'entrer dans un "bar à hôtesses", le genre d'endroit où l'on est à peu près certain de s'ennuyer et de se faire arnaquer. Une visite plus "culutrelle" s'impose.

Même les

"bacchantes", symboles supposés de déchaînement érotique,

sont souvent dépeintes plongées dans un profond sommeil, comme nous l'avions déjà noté dans un précédent article:

Quelques odalisques (3)

où l'on constate que les bacchantes de Delacroix et de Courbet ne font guère que dormir...

Celle reproduite ci-contre à gauche est l'oeuvre d'André Lhote.

Il est vrai que la dame semble assez costaude et ne dort que dun oeil, le danger qu'elle se fâche ne doit donc pas être sous-estimé.

Même chose avec celle-ci, un "nu jaune" qui est l'oeuvre d'un élève d'André Lhote et qui lui a été dédié en hommage.

Ce "nu jaune" représente en fait une femme dont on remarquera la très puissante musculature. Certes, elle ne dort pas, elle se repose, tout simplement, mais il est plus prudent de nous la montrer montrer de dos. Imaginons qu'elle se fâche, elle aussi ! je ne donne pas cher de la peau du peintre agressé par son modèle.

Alors que faire contre l'ennui ? Une réponse possible est celle du massage. Une belle femme n'a rien à faire, elle s'ennuie un peu, un bon massage ne lui fera pas de mal. 

Il y a longtemps qu'on sait cela.

Déjà, dans les lieux de plaisirs de jadis, on employait de vigoureuses masseuses pour le bien-être des hôtesses de ces lieux..

Le tableau ci-dessus est de Bernard Debat-Ponsan (1883)

Dans le cas du couple contemporain, Eric Stanton avait réfléchi à la question dans les années 80 et je reproduis ci-dessous des extraits d'une histoire due à ce génial dessinateur

A tout hasard, voici ci-contre une reproduction de la petite brochure  "STANTOONS 11" d'où je me suis permis de tirer le récit ci-dessus, et qu'on peut sans doute trouver en vente d'occasion.

J'ai complètement changé le texte de l'histoire pour en faire un résumé succinct, j'espère qu'on ne me cherchera pas noise du côté de celles et ceux qui ont hérité des droits sur l'oeuvre d'Eric Stanton.

Alors, bonnes vacances, chers amis lecteurs de ce blog ! et montrez-vous des masseurs à la hauteur de votre noble tâche !

De nos jours, il faut se méfier quand on se trouve en présence d'une jolie femme qui a priori ne paie pas de mine...

Parfois, on est au courant qu'elle est boxeuse, par exemple cette jeune femme concentrée,

c'est évidemment une boxeuse, sa tenue ne nous laisse aucun doute sur ses activités.

On admire son physique, ses bras, ses abdos... on essaie d'oublier qu'elle est habituée à frapper, ou on se dit qu'on saura bien l'amadouer quand elle en aura fini avec ses entraînements épuisants et ses combats difficiles.

Alors on essaie de se rassurer par un biais ou un autre...

Il reste toujours qu'une belle femme est une belle femme. Elle apparaît en public, les hommes se pressent autour d'elle, l'admirent, la désirent, la photographient.

Ainsi de la superbe Regina Halmich, championne allemande dans l'art pugilistique. Tous ces types qui l'entourent et la photographient, ils affectent d'oublier qu'en combat face à elle, la plupart d'entre eux iraient au sol assez rapidement, ou alors ils ne l'oublient pas et cela ajoute à la fascination qu'elle exerce sur eux.