par Raoul Fulgurex
Les femmes ont une force herculéenne pour serrer les genoux (Louis Teissier du Cros, "L'amour, les femmes et nous")
Le présent article présente le ciseau de jambes, qui est une technique de lutte simple et efficace consistant à serrer l’adversaire entre ses
jambes. Il s’adresse primairement aux hommes ayant l’envie et la possibilité de se faire dominer par leur copine de cette manière-là, mais qui ne l’ont pas encore ou peu expérimentée. Pour
autant, certains des plus capés y trouveront peut-être aussi de quoi parfaire leur culture ciseaulogique ; d’autre part, presque tout ce qui s’y dit s’applique également aux autres
configurations de couple : homme dominant la femme, homme dominant un autre homme, et pourquoi pas, femme dominant une femme - mais faute de connaissances je ne parlerai pas plus des ciseaux
réciproques très spéciaux que seules les homosexuelles ont la chance de pouvoir expérimenter…
Q : Pourquoi les ciseaux ?
Il faut vous faire un dessin ? Soit.
Et d’une, le mâle moyen présente une curieuse attirance pour l’intérieur des cuisses des femmes. Sans doute la proximité du coffre au trésor n’y
est-elle pas complètement étrangère… Voilà sans doute pourquoi même les hommes sans penchants masochistes particuliers ne restent pas toujours insensibles au ciseau, qu’on retrouve souvent dans
le cinéma d’action pour épicer des scènes de lutte mixte d’un peu de tension sexuelle (si besoin était).
Et de deux, les cuisses sont la partie la plus puissante du corps, surtout en ce qui concerne une femme qui - à moins qu’elle ne soit culturiste -
aura plus de mal à vous dominer en force avec ses bras. En particulier, le quadriceps, situé à l’avant de la cuisse et permettant de tendre la jambe, est le plus gros muscle du corps humain,
essentiel pour la marche. Donc si votre copine n’est pas un poids-plume, elle aura développé ses muscles rien qu’en marchant, et la force avec laquelle elle pourra serrer les jambes risque de
vous impressionner !
Et de trois, votre copine garde les deux mains libres, ce qui lui permet au choix de lire pour ne pas s’ennuyer pendant que vous agonisez (sympa la
copine), de vous porter une deuxième clé ou de vous frapper avec ses mains (super sympa je vous dis), ou de faire des choses réellement très sympa pour vous à votre corps défendant (là je sens
que je commence à vous intéresser…)
Q : Que peut-on serrer dans un ciseau ?
Un peu de tout, mais avec des effets forts différents. Un bras ou une jambe, c’est généralement plutôt pour le fun ou pour vous
contrôler dans une phase de lutte, mais vous verrez qu’il est déjà extrêmement difficile de se libérer.
Au niveau du ventre, c’est impressionnant et si vous n’êtes pas un malabar cela vous forcera à résister de toute la puissance de vos abdos, et si
votre copine insiste il va vous falloir de l’endurance pour éviter d’avoir le souffle coupé ou la nausée. Sur les côtes flottantes ça peut faire vraiment mal. Sur la poitrine vous allez avoir
quelques difficultés à respirer, mais vous devriez résister si votre copine n’est pas plus forte que vous.
Sur le visage c’est très dominant et assez puissant pour vous casser la mâchoire ou le nez si votre copine ne fait pas attention. Et finalement,
pour ceux qui font vraiment confiance à leur copine, il y a le roi de tous les ciseaux, le ciseau de cou, et là les sensations sont multiples, variées et extraordinairement
fortes.
A noter que l’écrasement des parties génitales n’est pas mon truc, c’est pourquoi je ne dis pas grand’chose sur le sujet. De toute façon, le ciseau
est peu précis et n’est probablement pas la manière idéale de se faire broyer les parties. Mais je suis sûr que certains ont essayé !
Q : Peut-on se sortir d’un ciseau ?
Ca dépend du ciseau… Dans tous les cas c’est difficile, et pour certains ciseaux c’est impossible à moins que vous soyez un hercule de foire, que
votre copine soit particulièrement menue, ou que vous vous autorisiez à la frapper (bouuuuuh !) D’autre part, peut-être n’avez-vous pas envie de connaître la manière de sortir, afin que
votre copine puisse vous emprisonner plus facilement. Si toutefois vous êtes curieux, voici les quelques conseils que je peux vous donner à ce sujet :
1) Ne pas laisser les espaces se refermer. Tout espace libre entre votre corps et les jambes de votre copine est un levier pour vous. Chercher à
créer des nouveaux espaces jusqu’à ce que la force du ciseau ne soit plus suffisante pour vous retenir.
2) Chercher à prendre le dessus pour faire jouer la gravité en votre faveur.
3) Pour les ciseaux de corps, chercher à vous tourner pour présenter votre côté le plus large.
4) Si la position vous le permet, vous attaquer avec les mains, ou éventuellement les pieds, à l’endroit précis où les jambes de votre copine se
referment (généralement les chevilles) pour les décroiser. C’est le seul endroit vraiment vulnérable.
Si ces quatre conseils ne marchent pas, c’est que vous êtes bel et bien prisonnier, et il ne vous reste plus qu’à résister, attendre que votre
copine se fatigue, ou alors de lui demander bien gentiment de vous libérer !
Q : Ma copine a-t-elle la force de me soumettre par un ciseau ?
La chose est sûre, à moins que vous soyez un hercule de foire et que votre copine soit particulièrement menue. Si leur technique
est parfaite (voir plus loin), certains ciseaux de cou sont indénouables et étranglent avec une énorme pression sur les carotides ou la trachée. Donc si vous survivez à tout, l’explication la
plus probable est que la technique de votre copine est perfectible.
Q : Comment signaler que je n’en peux plus ?
Si
la prise de votre copine vous fait mal, vous étouffe ou vous étrangle, il est très important que vous puissiez le lui communiquer immédiatement. Le signal de soumission le plus simple est un mot
convenu comme "stop" (évitez "post-structuralisme") ; mais certains étranglements vous laisseront sans voix ! C’est pourquoi la manière universelle de signaler sa soumission est de
tapoter une ou deux fois de la main sur le corps de votre copine, ou alors sur le matelas (mais c’est à la fois moins clair et moins sexy).
Maintenant, si elle est experte au point de vous emprisonner les deux bras en même temps qu’elle vous fait son ciseau, ou que vous êtes amateur de
bondage, il se peut que ni votre voix, ni vos mains ne soient disponibles. Dans ce cas il vous reste la possibilité de « taper » avec une jambe. Si toutefois vous craignez de ne pas
pouvoir faire un signal clair, essayez immédiatement de communiquer de toutes les manières possibles et n’attendez pas le dernier moment !
D’une façon générale, restez très à l’écoute de vos sensations. A moins que vous pratiquiez d’un commun accord des jeux plus extrêmes que je
déconseille, c’est votre responsabilité à vous d’abandonner avant de tomber dans les vapes. Sinon, imaginez la panique pour votre copine, et son peu d’envie de recommencer en se
disant qu’elle est responsable de votre vie.
Q : Comment effectuer un ciseau ?
Essentiellement de trois manières.
1 ) La plus courante et la plus naturelle est le ciseau classique jambes parallèles. Outre sa simplicité, son attrait est que c’est le ciseau qui
serre le plus fort ; ce n’est toutefois pas forcément toujours le plus efficace. Il est absolument essentiel que la fille croise ses chevilles, et fortement recommandé qu’elle tende ses
jambes (ce qui ferme automatiquement l’espace entre ses cuisses). Ainsi la fille peut utiliser beaucoup de groupes musculaires, autrement dit serrer très fort !
2 ) Une variante du ciseau classique où les chevilles n’ont pas besoin d’être croisées car la fille a un appui pour ses pieds ; une paroi peut
fonctionner mais généralement la fille est debout. L’appui sur le sol permet là aussi de générer de la force depuis les pieds, et c’est moins fatigant pour ses chevilles. Les positions sont
généralement plus spectaculaires et humiliantes, par contre l’équilibre est fort précaire si la victime bouge. Contrairement à la photo ci-dessus où la victime est très coopérative, la fille
devrait s’appuyer d’au moins une main contre un mur, et se tenir prête à tomber souplement et croiser les chevilles pour passer à un ciseau classique.
3 ) Le plus technique, mais très apprécié ciseau triangulaire. La fille cale un de ses pieds sous son genou opposé, créant une petite prison en forme de triangle, dont les trois côtés sont ses
deux cuisses et l’un de ses mollets. Dans cette position la puissance développée est moindre, par contre la prise est à peu près impossible à défaire - si on tire dessus, le pied de la fille
reste coincé sous son genou, et même elle se retrouve incapable de défaire la prise ! D’autre part la prise est plus sensuelle car plus englobante, et quand elle est portée au cou elle fait
pression sur une plus grande partie du tour de cou. Ensuite, selon l’orientation et le positionnement, un ciseau triangulaire peut être une mortelle constriction ou un tendre serrage.
Q : N’est-ce pas éprouvant pour la fille ?
Bien sûr que c’est fatigant au bout d’un moment de serrer les jambes… maintenant, il n’y a pas besoin d’être sportive d’élite ! Si la technique
est bonne, votre copine n’aura pas besoin de bourriner, et vous abandonnerez plus vite, tout bénéf pour elle. Les seules parties de son corps vraiment mises à rude épreuve seront les avants de
ses chevilles, qui resteront plus longtemps en extension qu’il n’est confortable.
Q : La fille peut-elle y prendre son pied ?
C’est ce que prétendent certaines professionnelles, mais il n’est jamais très clair que ce soit plus qu’un argument publicitaire. Il peut
difficilement être totalement indifférent pour une femme de serrer quelque chose entre ses cuisses, surtout si elle aime dominer. Maintenant il ne faut pas non plus se raconter des histoires, et
votre copine n’aura certainement pas un orgasme juste en vous serrant entre ses jambes. Inversément, rien ne vous empêche de lui suggérer de se lâcher en serrant très fort les jambes au moment de
son orgasme (avec ou sans vous au milieu…), on ne sait jamais, elle pourrait y prendre goût !
Une idée plus réaliste est de combiner le ciseau avec un cunnilingus. C’est tout à fait possible et fort excitant, mais il doit être clair qu’il
faudra alterner les moments de serrage avec votre activité linguale. Par ailleurs, même ainsi il va vous falloir une mâchoire solide ! Si votre copine est dominatrice dans l’âme, on peut
imaginer un petit jeu pendant cette activité : elle devra juger de votre performance et vous serrer dès que vous faites montre de relâchement ou d’imprécision.
Q : Comment se préparer ?
Si vous pratiquez les ciseaux de cou ou de tête, le plus important est de bien vous raser ! Il est peu probable que votre copine apprécie
lorsque plus elle serre, plus vos poils de votre barbe rentrent dans la peau satinée de son entrecuisse.
Si des ciseaux sont prévus sur le corps, même si c’est sur la poitrine, je vous conseille d’éviter de manger lourd au repas précédent, ainsi que de
manger ou boire juste avant. Laissez le temps de descendre pour éviter des remontées désagréables !
Par ailleurs, il y a une composante sportive à une séance de ciseaux, donc il peut être utile à vous de faire quelques mouvements de nuque (qui est
très sollicitée dans les ciseau de cou et sera de toute manière un peu raide le lendemain), et à votre copine de chauffer ses chevilles,
ou alors de commencer en douceur.
(A suivre. Dans une deuxième partie, Raoul Fulgurex abordera une question capitale : celle de la sécurité. Attention à ne pas tomber dans les
pommes...)
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