Mercredi 17 janvier
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14:20
Publié dans : débats d'idées et de société
Jeunes femmes aimant la lutte, on se saurait trop vous mettre en garde contre les dangers qui vous guettent en acceptant de rencontrer un homme pour un combat mixte.
Une intéressante discussion vient d'avoir lieu en ce mois de janvier 2007 sur un groupe yahoo dont le titre, Combats sensuels, et le nom du gentil organisateur, "Carpe Diem", sont évocateurs.
Ne voilà-t-il pas en effet qu'une jeune lutteuse (ou plus précisément une judokate) débarque sur ce groupe et exprime avec toute sa candeur le plaisir qu'elle prend à lutter depuis l'enfance. A peine avait-elle fait son apparition que les mises en garde ont fusé de partout ! chacun s'interrogeait sur les motivations profondes de tous ces hommes qui n'allaient pas manquer de lui proposer toutes sortes de "combats sensuels"...
"Eh bien oui. Il y a des gars qui aiment ou qui aimeraient combattre avec des nanas. Mais c'est un fantasme qui n'est pas facile à partager à cause de l'image qu'on a peur de laisser à notre entourage" avouait l'un...
"Peu de femmes aiment se battre, et d'autres pensent que les hommes sont faits pour la tendresse et non le combat. Le combat sensuel, où l'on glisse entre le sport et le sexe, est un raffinement difficilement compréhensible pour beaucoup" renchérissait un autre...
"Comment une femme pourrait-elle avoir confiance en pas mal
d'hommes qui ne recherchent que des choses malsaines ? Comment savoir si l'homme qui se présentera à elle est réellement là pour un combat, ou bien pour abuser d'elle?...
Les pervers qui préfèrent combattre une femme pour en profiter et se défouler sur elles, ces gens-là n'ont pas leur place parmi nous !" proclamait un troisième.
Hélas, trois fois hélas, on sait très bien ce que certains hommes viennent chercher! on devine sans peine comment ces "combats sensuels" peuvent finir! Par discrétion, je me contenterai de glisser, ci-contre sur la gauche, une illustration que chacune et chacun saura aisément déchiffrer. Au demeurant, j'espère que personne ne viendra censurer cette belle gravure d'Agostino Carracci, et rappelle aux administrateurs du site que ce blog-ci est inscrit dans la catégorie "pour adultes". Eh oui, il semble bien que cette nymphe, pourtant musclée et de taille à se défendre, ait fini par céder complètement aux avances de cet odieux satyre qui avait commencé par des sourires enjôleurs (voir en haut à gauche) et continué par de la lutte (ci-dessus à droite). Le danger est donc bien réel.
Cependant, une alternative reste à envisager. Car si le combat vient à dériver, s'il advient - et la sensualité affichée au programme de ce groupe yahoo n'y aura peut-être pas été étrangère - que la lutte "glisse" peu à peu du sportif au sexuel, pour reprendre l'expression judicieuse d'un intervenant, alors rien ne nous dit que la belle amazone ne jouera pas un rôle actif, voire le rôle principal, dans ce qu'on pourrait désigner, pour user d'un terme un peu pédant, comme le "processus d'érotisation" du combat.
La gravure ci-contre, également due à Agostino Carracci (1557-1602), le frère aîné d'Annibale, est intitulée "Julie avec un athlète". Nous voulons croire que cet athlète était, quant à lui et contrairement au satyre, venu voir Julie pour quelque combat sportif, pour quelque entraînement de pancrace. Et nous voyons là que l'imposante Julie a très bien su prendre les choses en main pour profiter pleinement de sa visite.
Cela précisé, il n'est nullement question ici de prétendre que toute lutte mixte doive nécessairement devenir érotique, et encore moins que toute activité sportive mixte devrait forcément aboutir à un rapport sexuel. Sur ce même groupe yahoo "Combats sensuels", un sondage tout récent révèle qu'au stade actuel de la consultation environ 40% des membres recherchent des combats mixtes purement sportifs (lutte, boxe, judo etc.), contre 60% des combats mixtes à connotation sexuelle ("lutte érotique", "combat sexuel", etc.). Il reste donc de l'espoir pour toutes celles et tous ceux qui veulent promouvoir une pratique saine du sport, refusent toute dérive érotique et représentent quand même une importante minorité de 40%. Vous pouvez encore adhérer au groupe et participer au sondage pour inverser la tendance en cours.
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Mardi 16 janvier
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18:30
Publié dans : récits illustrés
Quand une grande veut jouer avec un trop petit, elle l'empoigne sans aucun ménagement et le retourne en tous sens pour voir plus précisément "de quoi il retourne" avec ce minus. Déçue de ce qu'elle découvre, elle se dit qu'il pourra toujours servir de coussin, ou de polochon, comme on voudra...
A lui de supporter le poids de la belle ! Ne devrait-il pas être heureux de ce contact intime avec l'une de ces filles superbes qui peuplent ses rêves?
Tout autre est le cas d'un prétendant plus petit qui n'est pas à proprement parler un "trop petit".
Celui-là semble davantage en mesure d'apporter quelques satisfactions à la géante. Vous noterez qu'elle le contrôle parfaitement de tout son corps (son bassin et son opulente poitrine collés à lui ne l'empêchent pas de respirer), le biceps gauche de la fille verrouille l'épaule droite du garçon et son bras droit, qu'on ne voit pas mais qu'on devine, lui serre le cou près de la carotide. Dans ces conditions, il est totalement à sa merci, le baiser durera le temps qu'elle voudra. Nous ne savons pas s'ils feront l'amour, il est peut-être mineur, après tout... Mais ce que nous savons, c'est qu'il est au paradis et que le plaisir est pleinement partagé. Voilà un exemple à suivre.
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Mardi 16 janvier
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15:12
Publié dans : artistes bien inspiré(e)s
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Dimanche 14 janvier
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14:29
Publié dans : poèmes de lutte et d'amour
Le Lai d'Aristote
vieux thème médiéval
Quand le Grand Alexandre
De l'Inde outra le cours
Quel sage osa prétendre
Le borner en amour ?
La petite princesse
Dont les yeux sont si beaux
Bouscule la sagesse
Qu'elle pousse au tombeau :
Elle bride, elle bâte
d'œillères, de bandeaux
Le Sage à quatre pattes
Qui lui fait le gros dos.
Elle l'enfourche, et fouette
De rires, de chansons :
Il a ce qu'il souhaite
De la selle à l'arçon !
Au lai qu'elle lui donne
Il trotte et va bon train.
Du suivant qu'elle entonne
Il galope au refrain.
Mais, fou de les entendre
Tournoyer dans sa cour,
S'est le grand Alexandre
Laissé mourir d'amour.
Charles Maurras (1950)
Cette jolie poésie fait suite à notre premier article sur le sujet : Le dressage d'Aristote (1) La première illustration est un vitrail de la Renaissance, la seconde un bas-relief de l'époque baroque, "La Chute d'Aristote", qu'on peut admirer au Musée du Louvre.
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Samedi 13 janvier
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14:04
Publié dans : poèmes de lutte et d'amour
C'était un vrai petit voyou,
Elle venait on ne sait d'où,
Moi, je l'aimais comme une bête.
Oh! la jeunesse, quelle fête !
Un baiser derrière son cou
La fit rire et me rendit fou.
Sainfoin, bouton d'or, pâquerette,
Surveillaient notre tête à tête.
La clairière est comme un salon
Tout doré ; les jaunes abeilles
Vont aux fleurs qui leur sont pareilles.
Moi seul, féroce et noir frelon,
Qui baise ses lèvres vermeilles,
Je fais tâche en ce fouillis blond.
Charles Cros
Poème extrait du "Collier de griffes" (éd. Gallimard).
Bois gravé de Valentin Le Campion.
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Samedi 13 janvier
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13:20
Publié dans : poèmes de lutte et d'amour
J'ayme une fille de village
De qui le gros sein pommelé
Montre qu'elle tient recelé
Sous sa robe un gros pucelage.
Je ne beu tant, j'en fus en flamme
De son vin qu'elle me vendit
Car soudain ma soif descendit
De ma langue dedans mon âme.
Jamais l'amour d'une pucelle
Ne me frappa d'un si grand coup.
N'estoit-ce pas l'aymer beaucoup
Que de laisser le vin pour elle ?
Chanson gaillarde (1614). Paroles de La Valletrye, musique de Vincent.
En illustration : "L'Art d'aimer", bois gravés de Valentin Le Campion
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Vendredi 12 janvier
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18:33
Publié dans : récits illustrés
Cet ouvrage de Pierre Samuel est paru en 1975. C'est une véritable bible sur tout ce qui concerne les Amazones, en particulier les récits historiques ou légendaires concernant les femmes guerrières.
Dans des contes populaires de nombreux peuples à travers le monde apparaît le personnage de la jeune femme qui fait peur aux prétendants tant sa force est grande. La soumettre à un mari constitue alors un vrai problème, et c'est la matière d'un conte savoureux !
Nous reproduisons ci-dessous la page du livre consacrée à Katun, une princesse tartare des temps anciens qui en fit voir de toutes les couleurs à son fiancé le prince Ivan, lequel dut se faire aider par un certain Mischka plus costaud que lui...
les illustrations sont de trois origines différentes :
- la couverture du livre "Amazones, guerrières et gaillardes" (ed. Complexe, 1975)
- un dessin de Stef, le rédacteur du blog "hardbodies" que je répertorie dans les liens, ce blog est rempli de superbes
dessins de femmes musclées (mais sans contenu de domination).
- deux dessins de Robin Ator tirés de "Princess Katun's Marriage", récit paru en 1989 chez
LH-Art.com (ce cahier de LH-Art compte 16 pages, il est superbement illustré de 24 dessins, à recommander)
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Mardi 9 janvier
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22:16
Publié dans : rencontres avec des lutteuses
En parcourant les sites consacrés à la lutte mixte, notamment les forums, les groupes et listes de diffusion, on peut se rendre compte à quel point est forte la demande masculine de rencontres avec des lutteuses.
J'ai parfois l'impression d'être un peu à côté de la plaque en rédigeant un blog dans lequel je n'ai rien à proposer aux demandeurs de "concret" : aucune nouvelle photo à publier sur le Web, aucune vidéo à vendre, aucune lutteuse à présenter aux amateurs de combats féminins ou mixtes.
Ma femme me domine à la lutte, certes, mais elle se réserve pour moi. Comme la quasi-totalité des championnes de sports de combat qui se sont mariées, elle ne souhaite nullement exercer ses talents sur d'autres hommes que son époux. C'est peut-être dommage mais c'est ainsi. Tous ceux qui sont en quête d'occasions de combats mixtes doivent chercher ailleurs.
Dans ce message et dans ceux qui suivront au sein de cette catégorie intitulée "rencontres avec des lutteuses", je voudrais discuter un peu en détails de ces rencontres et tenter d'apporter des éléments à un éventuel débat. Je vais le faire sur la base de mon expérience personnelle, mais aussi à partir de divers témoignages et réflexions recueillis ici et là au cours du temps. Je voudrais ici être concret et le plus réaliste possible : pas de fictions dans ces messages, seulement du réel, du vécu, et des leçons à en tirer.
Je parlerai de l'entraînement dans des salles de sport où des pratiquants des deux sexes peuvent se rencontrer et, dans une mesure restreinte, développer une pratique mixte des sports de combats.
Je parlerai des particularités que revêtent des relations intimes avec une sportive de haut niveau qui fait de la compétition, notamment dans les sports de combat. Elle a en général beaucoup de mal à concilier son sport avec une vie privée harmonieuse.
Je parlerai d'un autre sujet sensible, à savoir les sessions avec les lutteuses professionnelles : ce que je pense de ces sessions, et les conseils que je me permets modestement de donner, moi qui les ai expérimentées auparavant mais n'est plus client de sessions, et cela d'autant plus que ma femme comble toutes mes envies au quotidien.
Je n'aurai pas de recettes miracles à proposer à l'un ou l'autre d'entre vous pour trouver "la" lutteuse de ses rêves. Tout au plus, en me permettant de donner quelques conseils utiles, je pourrai peut-être éviter à certains de faire des erreurs. En tout cas je n'ai aucunement la prétention de détenir la vérité. Le débat reste ouvert avec toutes celles et tous ceux que la lutte mixte passionne, qui veulent faire partager leurs expériences et en discuter.
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Lundi 8 janvier
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20:43
Publié dans : rencontres avec des lutteuses
Tout jeune homme qui veut lutter avec des filles devrait commencer par fréquenter les endroits où il rencontrera près de chez lui des sportives dotées de qualités athlétiques réelles. Ce n'est pas sur Internet qu'il les rencontrera. Pour cela, il faut qu'il se déplace, qu'il se bouge, elles ne viendront pas toutes seules à lui. Une bonne chose à faire est d'assister à des entraînements et à des compétitions dans tous les sports nécessitant du muscle : athlétisme, gymnastique, danse (toutes les danseuses aiment avoir des spectateurs et admirateurs), natation, escalade, sports collectifs (basket, handball etc.).
Dans un club sportif d'un bon niveau, on trouve toujours quelques filles qui aiment rivaliser avec les garçons et lutter avec eux sur un terrain ou un autre. Ce n'est pas forcément dans un club de sport de combats qu'il en rencontrera le plus.
Parce que dans un club de sports de combat, il va rencontrer des filles qui s'entraînent déjà au combat, qui ont passé le stade de la découverte et des premiers défoulements, des filles qui n'attendent donc pas après lui. Tandis que dans un autre sport il peut avec un peu de chance tomber sur une fille musclée qui aimerait montrer sa force et s'exprimer dans le registre du combat alors qu'elle n'a jamais eu l'occasion, tout simplement parce que dans son entourage on ne le lui a jamais proposé.
Cela dit, tout amateur de lutteuses devrait, lui, être inscrit dans un club de sports de combat, surtout s'il n'est pas très costaud ni très doué pour ça. Le but n'est pas d'abord d'y rencontrer des filles avec lesquelles il pourra lutter, le but est au départ de s'améliorer et d'apprendre un minimum de techniques. S'il est du genre faiblard et pas doué, il devra donc se forcer, se convaincre lui-même qu'il est capable de fréquenter un tel club et de s'entraîner avec des garçons, même s'il préférerait mille fois plus le faire avec des filles. A terme il y gagnera sur tous les plans, il y gagnera de l'assurance, de l'estime de soi, et cela comptera dans ses futurs rapports avec les lutteuses.
Dans un club de sports de combat, il est très mal vu d'afficher qu'on vient seulement pour s'entraîner avec les filles, d'autant que les moniteurs préfèrent par principe séparer les sexes. Il faut impérativement accepter cette règle du jeu, il faut "faire ses classes" avant d'inspirer suffisamment confiance pour gagner le droit de s'entraîner avec des filles.
Les lutteuses de tous les genres (que ce soient de simples copines chahuteuses, des filles qui s'entraînent dans des clubs amateurs ou des professionnelles qui font des sessions) n'aiment pas trop lutter avec des hommes complètement novices en combat, ne serait-ce que parce que ça augmente le risque d'accidents. Les hommes passionnés de lutte mixte sont plus nombreux qu'on ne croit et sont de toutes espèces : des sportifs, des non sportifs, des riches, des pauvres, etc. Ceux qui ont le plus d'occasions de vivre leur fantasme, c'est sans aucun doute les sportifs, parce que c'est avec eux que les filles préfèrent lutter. Elles n'exigent pas qu'ils soient des champions, mais elles apprécient qu'ils aient un niveau minimum.
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Vendredi 5 janvier
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17:54
Publié dans : chronique personnelle
Plus d'une fois ses grandes et fortes mains m'ont fait peur.
D'abord son poing, ce poing qu'il lui arrive de brandir dans ma direction, comme si elle affichait son intention délibérée de me le mettre en pleine figure. C'est en général par jeu, qu'elle fait cela, mais pas toujours...
Une fois, une fois seulement, un jour que je l'avais mise hors d'elle, elle m'a frappé en pleine face de ce gros poing dur, elle m'a tranché une veine sur le front et j'ai saigné abondamment.
Ce jour-là j'ai eu très peur, et mal. En elle j'ai alors senti coexister deux sentiments contraires : d'une part une réaction de sincère regret d'en être arrivée à cette extrémité et d'avoir salement amoché son fiancé - ce qui a produit une impression déplorable dans notre entourage - d'autre part une sorte de fierté de l'avoir fait et d'avoir ainsi "posé un acte" où elle avait apporté la démonstration que c'était elle l'élément dominateur du couple, que c'était elle qui pouvait éventuellement me casser la figure et pas le contraire. Jusqu'à présent cet épisode malheureux ne s'est fort heureusement jamais reproduit. Entre nous c'est le grand amour, sans accrocs.
Et puis il y a son autre main, la droite, qu'on voit ouverte, là, comme en offrande... ne pas s'y fier, à cette main, elle est pire que l'autre ! D'abord c'est sa droite, elle est encore plus forte que sa gauche, ensuite c'est la main qui lui sert à appliquer de savantes et redoutables techniques d'arts martiaux, enfin c'est tout simplement la main qu'elle utilise le plus volontiers quand on chahute au quotidien : pour me saisir au colbac, ou pour me broyer les doigts, ou encore pour jouer à me tordre le bras. Et à nouveau je ne suis jamais certain qu'elle fait ce genre de trucs seulement pour jouer. Bien sûr qu'en principe c'est pour jouer, qu'elle s'amuse ainsi à m'empoigner avec rudesse. Mais en réalité, je le sens bien, c'est aussi, et à chaque fois, pour me tester.
Car toute la question est de savoir comment je vais réagir ou comment je "devrais" réagir quand elle m'agresse ainsi par simple jeu. Dois-je m'incliner ou me rebeller ? dois-je chercher à la contrer ? Si je m'incline, elle me fera un peu mal, mais pas trop et les choses en resteront là ; si je me rebelle, elle durcira la prise et me fera nettement plus mal. En tout cas je sais à l'avance - et elle aussi - qu'il est hors de question qu'une éventuelle "contre-attaque" venant de moi aboutisse à ce miracle que je prenne le dessus sur elle et lui inflige une défaite. Je crois qu'au fond elle teste aussi et surtout cela, elle vérifie que je n'ose pas répondre, en tout cas pas violemment, parce que je n'ai vraiment pas intérêt à le faire. Ce n'est pas sa supériorité sur moi, qu'elle teste, c'est ma résignation à accepter cette supériorité.
Je crois cela, mais je ne suis pas pour autant certain d'avoir une attitude correcte et une saine analyse de la situation. Je me suis souvent demandé si elle ne voudrait pas que j'adopte parfois un comportement plus viril, plus mâle. Après tout nous pourrions retirer quelques satisfactions d'un changement d'attitude de ma part quand elle me défie. Ainsi je me sentirais un peu plus "mec", un peu plus conforme à ce que l'on attend d'un homme dans ses rapports avec une femme, et au fond peut-être attend-elle cela de moi. Car enfin elle y gagnerait sur deux plans : d'une part cette guerrière dans l'âme qu'elle est aurait au moins l'impression d'avoir épousé un vrai mec, d'autre part - à l'issue de ce qui au départ ne devait être qu'un jeu et qui aurait entre temps dégénéré en combat - elle aurait la fierté d'avoir battu un homme digne de ce nom, elle aurait vaincu un homme qui lui fait front et non une mauviette qui se couche.
copyright : en illustration, une oeuvre de Bill Sienkiewicz
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Jeudi 4 janvier
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14:34
Publié dans : videos en ligne sur le Web (luttes etc.)
J'ai découvert en ligne un clip vidéo montrant une certaine Tazzie, formidable catcheuse, très à l'aise face à un confrère masculin qui pourtant n'a pas l'air d'une mauviette. Elle donne un très réjouissant spectacle de gaillarde en pleine possession de ses moyens :
SUMO.tv - Tazzie Wrestling
Qui est-elle ? Peut-être est-ce la bodybuildeuse américaine Tazzie Colomb ? Je me demande si cette Tazzie ne serait pas plutôt cette puissante lutteuse allemande qui, naguère, infligeait de sévères corrections à des hommes dans des vidéos produites par la société "montenegrovideo.com", laquelle société de production semble avoir disparu entre temps. On peut cependant encore voir des photos et "animes" de cette femme musclée, des extraits de la vidéo H63, en allant sur un blog ami (et confrère au sein d'over-blog) consacré à la domination :
Une femme musclée donne une correction a un mec - fantasmagorique
On ne sera pas sensible à tout le contenu SM de ce blog, mais la catégorie "Amazones et lutteuses", en tout cas, renvoie clairement à une "fantasmagorie" qui est nôtre, et c'est la raison pour laquelle j'ai mis ce lien.
Quand j'observe une Tazzie en action, je suis comme pris de stupeur et de tremblements, et je pense avec commisération à nous autres, pauvres et faibles hommes "amateurs de lutte mixte" qui exprimons parfois le désir de rencontrer des lutteuses... Car moi je la trouve intimidante, cette Tazzie, vraiment, et j'aurais très peur d'un combat contre elle. Pas vous ? Et si elles sont deux, les Tazzie, l'Américaine et l'Allemande, ça fait deux fois plus de raison d'en avoir peur, non ?
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Mercredi 3 janvier
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21:30
Publié dans : videos en ligne sur le Web (luttes etc.)
Les sites de vidéos en ligne nous permettent d'accéder à des documents rares que l'on a grand plaisir à découvrir ou à revoir. Ici je voudrais présenter quelques numéros de force exécutés par des femmes de jadis, au cinéma et surtout dans des music-halls. Ces archives rétros sont superbes :
- la très célèbre Joan Rhodes dans un document de British Pathe remontant à 1947 :
YouTube - Joan Rhodes 1947
- puis, plus tard dans sa carrière, un petit film tourné aux USA :
Joan Rhodes - Bending Iron - Google Video
- de même provenance, cette forte fille tord un fer à cheval :
YouTube - Relna Mac Rae Horseshoe Bending
- très joli numéro de main à main, à nouveau chez British Pathe :
YouTube - retro Lift and Carry
- autre porteuse, grande, mince et vigoureuse :
YouTube - porteuse - numéro de music hall- en Allemagne, une danseuse de music hall, grande et forte, et son petit partenaire :
YouTube - lift3
- un extrait de film oublié :
Old Black&White Clip: Tall and Strong Video
A présent des documents plus récents :
- un numéro de femme forte continuant la tradition, artiste de rue et de cabaret :
YouTube - Strong Woman Street & Cabaret Show- deux numéros de main à main, remarquables, avec des femmes porteuses :
YouTube - Artistic duo
Acrobatic Duo---2Trux---Girl is The Boss Video
- une fille fait le pont :
YouTube - pont music hall Mel Fyfe
- Suzanna Mc Gee est une très sympathique représentante des femmes fortes actuelles :
Strong Girl "suzanna Mcgee" Lift+fun Video
Amazonia - "suzanne Mcgee" 6ft Tall (lift-Clip) Video
- enfin, un montage long et varié de séquences d'origines diverses, une véritable anthologie de numéros de force de l'époque contemporaine :
YouTube - Female Strength
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Mardi 2 janvier
2
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12:27
Publié dans : récits illustrés
Elle s'est déshabillée, lentement
s'est mise entièrement nue,
Son corps est alors apparu
dans toute sa puissance.
Il voulait lutter avec elle...
On lui avait dit de
prendre garde :
une pareille gaillarde!
Beaucoup en avaient peur,
peur des étreintes d'une
lutteuse aussi forte...
Elle s'est retournée
elle a eu un regard teinté de méprispour lui qui, de toute évidence,ne ferait pas le poids...Elle était donc nue, complètement...elle était très fière de son corpset ne craignait pas de le dévoiler,
elle n'avait pas peur du contact non plus,accoutumée qu'elle était aux durs travauxet aux corps à corps les plus virils.
Elle était réputée tout aux alentours !
Admirée pour sa plastique autant que pour sa force,
elle avait, en 1905, posé nuedans l'atelier du sculpteur catalan Aristide Maillol.Cet artiste de génie était tombé à genoux
devant cette fille d'exception
dont il avait ressenti toute la puissance : vous incarnerez "l'Action enchaînée", avait-il déclaré.
Il l'avait alors immortalisée dans cet admirable bronze.
Fière elle était de son corps et de sa force,
et elle pouvait à l'occasion se montrer brutale.
Elle affronta donc cet homme qui la défiait.
Le combat fut bref, tant elle lui était supérieure...
Elle ne le ménagea pas, il en ressortit épuisé,
vaincu, souffrant de douleurs aux côtes,
mais tout à la fois heureux, reconnaissant.
Elle l'avait vraiment vaincu par tombé, et lui, il était secrètement tombé amoureux d'elle...
Oeuvres d'Isabel Alonso et Aristide Maillol.
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Mardi 2 janvier
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Publié dans : récits illustrés
Vengeances tardives
C'étaient les fêtes ! ah ! les fêtes ! autant d'occasions de régler quelques comptes, de déterminer sans ambiguïté, pour certains d'entre nous du moins (pour ceux qui ne le sauraient pas encore), qui c'est qui commande dans le couple...
Pour les fêtes, nos épouses et nos petites amies se sont déchaînées, histoire de bien remettre les pendules à l'heure...
z'y sont allées à coups de pieds,
à coups de poings,
elles frappent "trop bien", les copines...
et nous, nous savons "trop bien"
qu'elles sont en pleine forme,
qu'elle sont tout à fait capables
de bien nous mater,
de nous terrasser...
Bien sûr, une fois tombé au sol, on se prend
encore une volée de coups,
à titre de punition,
de punition... rétrospective, pour nos torts passés,
et aussi de correction... préventive, pour nos torts à venir!
On m'avait dit du bien de cette dernière "récolte", pas vous ?
comment ça s'appelle ? oui, c'est ça,
les "vengeances tardives", que ça s'appelle...
alors pour bien commencer l'année 2007
elles nous ont fait déguster ça, à petites gorgées,
on a bu ça... jusqu'à la lie !
copyright : dessins de provenances diverses (Stanton, budogirls.com, etc.)
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Dimanche 31 décembre
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Publié dans : récits illustrés
Témoignage :
ma découverte de la
force féminine
par Daniel Sanières
Ce récit authentique est paru
dans la revue "Force & Beauté"
(numéro 18, 1985)
dessin d'Eric Stanton
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