Les anciennes civilisations ont toutes donné une place de choix à la position amoureuse où l'on voit la femme couchée sur
l'homme. Cela fait partie de l'art érotique universel : dans la Rome ancienne (ici une mosaïque du genre de celles de Pompéi), au Japon (les fameuses estampes), à la Renaissance (ici une gravure de l'Arétin) etc.
Au XIXème et notamment à la Belle Epoque (ici un dessin de l'artiste viennois Peter Johann Nepomuk Geiger), partout on a célébré cette position et on a eu bien
raison !
On notera que dans chacun des exemples choisis, le type donne l'impression de ne pas en mener large, d'être un peu dépassé par la situation...
En effet, si la dame est vigoureuse, et c'est le cas chez l'Arétin et chez Geiger, ou dominatrice (cf. l'estampe japonaise, qui nous montre une geisha assez
décidée), le type a tout intérêt à "assurer" !...
Notre époque
contemporaine a fait évoluer les choses par l'apparition du sport féminin. De plus en plus, la lutte est un préliminaire aux ébats amoureux et quand la femme est plus forte que l'homme à la
lutte, il est prévisible qu'elle voudra s'octroyer la position supérieure...
Difficile de dire si c'est pour elle un simple jeu ou un prélude à l'acte sexuel, tous les cas se présentent.
Dans ce dessin d'Eric
Stanton, un garçon est venu passer ses vacances à la campagne. Ses copains l'appellent de loin pour qu'il vienne jouer au foot avec eux. Mais le pauvre a rencontré une fille de la campagne, qui
exige de jouer avec lui : le sport qu'il fera, cet après-midi-là, ce n'est pas le foot avec les copains, c'est la lutte avec cette fille ! Elle est plus forte que lui, elle l'immobilise, elle se
couche sur lui... l'histoire ne dit pas si elle abuse de la situation, soit en lui donnant des coups, soit en le déculottant pour s'emparer de son zizi, et comme l'histoire ne le dit pas, on peut
donc tout imaginer, nous faisons confiance à tous nos amis Beatenboys pour le faire...
On ne peut pas toujours affirmer que si une fille se couche sur un garçon lors d'une lutte au corps à corps, elle veut aussi "coucher" avec lui, cela peut être un
simple jeu de défoulement de sa part et une occasion de s'affirmer sportivement comme plus forte que lui. Et si jouissance il y a, elle n'est pas nécessaire sexuelle, elle est sans doute d'abord
et avant tout jouissance résultant de cette glorieuse affirmation de soi de la fille, jouissance de domination, parfois aussi jouissance sadique d'humilier le garçon, comme dans ces autres
exemples tirés de Stanton :
On notera l'impuissance des témoins à intervenir. Dans les histoires de Stanton, les hommes doivent laisser faire les femmes dominatrices, sinon gare à eux !
Toujours est-il que la rencontre d'un garçon ou d'un homme ordinaire et d'une sportive entraînée - et il y en a de plus en plus par les temps qui courent avec le développement
du sport féminin, sans parler de la pratique féminine des sports de combat - se traduit de plus en plus souvent par la défaite du "mâle" et la victoire de l'amazone.
Le
mâle aime parfois être
dominé : c'est le cas, je présume de beaucoup de mes lecteurs, et c'est aussi le cas ici, où l'homme a ce "Special interest" de chercher à se retrouver en position soumise.
En récompense pour cette attitude de reconnaître sa défaite, l'amateur a parfois droit à une gratification de nature érotique, selon le bon vouloir de la
fille.
Tous les cas sont envisageables. Assez troublant est le cas - et par conséquent
assez excitante la perspective - où la dominance de la femme sur l'homme incite celle-ci à abuser de la situation, d'où de sa part des comportements relevant du "sadisme", si l'on veut,
à divers degrés, allant d'une version soft du "sadisme" à des choses de plus en plus "hard".
Pour ma part, je suis résolument partisan de ce que j'appelle volontiers une "version soft du sado-masochisme", qui ne dépasse pas le jeu sans conséquence autre que
celui de bien éduquer l'homme dans la voie d'une certaine forme "light" de soumission à la dame.
Ma femme n'est pas l'une des superbes athlètes qu'on peut admirer sur les photos qui m'ont servi à illustrer cet article, mais elle est aussi belle et aussi
dangereuse qu'elles.
Quand ma femme me met une raclée, elle me donne parfois l'impression de me considérer comme plus maso que je ne le suis en réalité... car c'est elle seule qui règle
le jeu, ce n'est pas moi, et la séance peut s'avérer plus longue et plus douloureuse que le douillet que je suis ne l'aurait souhaité. Cependant, la séance s'achève presque toujours par un
rapport sexuel merveilleux...
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