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Une période de vacances s'ouvre pour le blog, qui sera consacrée essentiellement à un retour vers le passé, avec la publication de documents de la Belle Epoque dont certains sont très méconnus. La plupart des articles enrichiront donc la rubrique "Archives du XXe siècle".

Aujourd'hui, des peintures de Van Dongen et de Louis Valtat. Le superbe postérieur et les non moins magnifiques jambes de la femme endormie peinte par Valtat ont donné à penser que c'était une "lutteuse" et ont inspiré à Terrog un très beau poème.

Deux émissions à noter cette semaine, avec des passages intéressants :

1) Ce soir samedi 1er octobre à partir de 20h 30 sur Paris-Première, "Lafesse dépasse les bornes". Dans le résumé de l'épisode de ce soir, il est dit que Jean-Yves Lafesse se fait casser la figure par une championne de lutte gréco-romaine !

Note du 2/10 : je pense que c'était au début, une femme de poids s'est fait respecter sur la plage en repoussant J-Y L, puis en le ceinturant et en l'amenant au sol. Il voulait faire une grosse blague bien lourde et râlait de ce qu'elle ne le laissait même pas approcher et "s'exprimer". A noter que le mari de la forte femme la laissait faire, tout comme moi quand je vois ma femme aux prises avec un type qui l'embête, elles n'ont pas besoin de notre aide, elles savent se défendre... A part ce détail, pas terrible, comme séquence...

2) Lundi soir 3 octobre sur Arte, diffusion intégrale du film "les Nibelungen" de Fritz Lang, chef d'oeuvre du cinéma muet (1924).

Il y a ces passages fameux où la Valkyrie Brunhild, assez perverse et sûre de sa force, s'affronte physiquement au roi Gunther (qui veut l'épouser mais est, hélas pour lui, bien plus faible qu'elle), et au héros Siegfried, qui parvient à vaincre cette mégère.

J'en ai parlé sur ce blog il y a déjà quatre ans

http://vaincu.par.elle.over-blog.com/article-7080653.html

http://vaincu.par.elle.over-blog.com/article-7080653.html

Pour ceux qui ne peuvent regarder Arte, le film est sur youtube en version intégrale ici.

4 heures et 48 minutes, c'est rien voyons ! et ce grand classique vaut la peine, au-delà des épisodes de nature à exciter les viragophiles que nous sommes :

      L'épisode pour nous, viragophiles, se déroule aux troisième et quatrième chants (de 50' jusqu'à 1h 10' du film). Voici douze photos extraites de ce passage, pour en donner une idée.

Résumé : Günther (le faible qui prétend épouser Brunhild) et Siegfried (son ami, le fort qui va l'aider dans les épreuves de force) arrivent chez la terrible reine Brunhild (vers 50'). Trois épreuves de force ont lieu à partir de 53'. 

Brunhild est vaincue à ces épreuves parce que dans chaque épreuve Siegfried remplace Günther par magie.

A 1h 05' du film, c'est l'heure de vérité pour Günther, qui va venir retrouver sa belle dans la chambre nuptiale, mais là il est seul, sans Siegfried. Elle est de mauvaise humeur, l'attaque sauvagement, lui met la raclée, le ligote et le fait prisonnier, tout en se demandant comment l'homme qui l'a battue aux épreuves peut être aussi faible à la lutte... 

L'histoire qui suit est parue dans la revue "Elle et Lui" en 1975

Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce film de Mario Monicelli, "Rosy la Bourrasque", sorti sur les écrans français en 1980, avec Gérard Depardieu, ex-boxeur reconverti en compagnon-manager de l'impressionnante Faith Minton, qui joue le rôle de Rosy, une très grande et puissante catcheuse, véritable terreur des rings, l'actualité des mises en ligne sur youtube nous invite à en parler.

Le couple Depardieu-Minton est d'ailleurs assez orageux dans le scénario de ce film haut en couleur et fertile en rebondissements.

Nous voyons ici que la presse d'alors avait notamment retenu des photos d'un épisode particulièrement croustillant des rapports musclés des deux amoureux, celui qui se passe sur le lit où ils chahutent.

Car on a beau faire et beau dire, l'intimité d'une chambre donne quand même autrement plus de piquant à la lutte mixte qu'un combat sur ring ou un tapis de gymnase...

Le film était une coproduction franco-germano-italienne. Curieusement, c'est une version avec des dialogues doublés en langue tchèque qui nous est proposée sur youtube depuis peu :

Espérons que quelqu'un d'autre aura la bonne idée de nous mettre aussi des extraits en version française, car notre Depardieu est généralement très bon dans les réparties, alors on aimerait quand même bien entendre le son de sa voix et surtout comprendre ce que ces deux-là peuvent se raconter, surtout quand ils se "mettent sur la gueule".