Est-ce pour cette
Hongroise son premier combat de lutte mixte ? On pourrait le penser à en juger par le « coaching » de sa copine qui semble lui expliquer à l'avance comment ça va se passer et que ça
sera un truc facile. C'est en hongrois, certes, et je suis comme vous, je comprends mal cette langue sibylline, mais enfin on peut vaguement deviner que dans cette vidéo la copine qu'on entend en
voix off est une expérimentée qui s'adresse à une novice.
Il y a ce petit rire sympa de la lutteuse novice qui semble signifier : «oui, je sais, contre une fille, la lutte ce serait du sérieux, alors qu'avec un homme ça va
être bidon, c'est de la pure rigolade ».
On remarque qu'après un
très court instant d'incertitude elle se précipite sur le bonhomme, elle se rue littéralement sur lui pour le prendre dans ses bras, le renverser sur le tapis et s'installer pour un moment sur le
type. Pourquoi une attaque si foudroyante, qui
n'est pas la règle car dans ces films on voit bien plus souvent des moments d'observation avant que le vrai combat ne s'engage ? Peut-être tout simplement parce qu'elle se dit qu'en attaquant par
surprise elle prend le dessus dès le départ et que c'est la meilleure tactique.
Une autre explication est envisageable : on notera que la jeune Magyare presse ce type contre son cœur très longuement, avec beaucoup d'insistance, alors que c'est
probablement un inconnu pour elle ! d'où une autre possible explication : cette fille a le fantasme de tenir un homme entre ses bras et de le presser contre sa poitrine, alors elle prend ce qui
lui tombe sous la main.
Imaginons que son copain est parti, elle s'ennuie, elle rêve qu'un jour lointain elle deviendra maman et pourra assouvir ses instincts maternels en donnant le sein
à un bébé etc... mais en attendant il y a ce type-là, alors pourquoi ne pas en profiter, pourquoi ne pas lui prendre sa tête, presser cette boule contre son cœur ?
Nous avons tous besoin
de substituts à nos élans affectueux. Or la lutte offre la possibilité d'étreintes aussi variées qu'ambiguës, d'où la sensualité qui, volontairement ou pas, se dégage de ce combat très proche où
un homme d'âge mur est dominé par une «tendre» jeune fille.
A certains moments, elle doit s'accroupir sur le bonhomme pour
le reprendre en mains, lui forcer les bras, lui tordre les doigts, l'obliger à être bien sage et à rester couché. Dès qu'elle le peut elle se repenche sur lui, replonge au contact. A certains
égards elle semble aux antipodes de la judokate qui privilégie l'efficacité à tout le reste et qui, par exemple, partirait dans un armlock ou toute autre prise dans laquelle on se renverse le
corps loin de l'adversaire pour mieux l'étirer à distance. Notre magyar kislàny aime au contraire serrer son gars de près, l'étouffer entre ses bras ou ses jambes.
Puisqu'elle n'est pas parvenue à le suffoquer à la seule force de ses petits bras, elle use d'une technique de jambes, car il est bien connu que les jeunes filles
ont souvent bien plus de force dans les jambes que dans les bras, surtout quand elles sont musclées naturellement, sans le secours d'exercices culturistes (sans parler du reste...).
Accroupie sur le mec, elle avance un genou (et il y aurait
beaucoup à dire sur le rôle du genou dans le combat, quand il s'agit par exemple d'écraser un bras – ou autre chose - sous son genou, pour asseoir sa supériorité), puis les deux genoux et là
notre gars se retrouve la tête prise entre les deux genoux de la belle.
La copine, qui s'était tue pendant le combat, reprend la parole car elle sent que la fin approche. La copine est à coup sûr une expérimentée, le genre de nana qui
pourrait dire, telle une vieille femme flic, « moi, j'en ai serré plus d'un dans ma carrière ! ».
La copine donne donc les conseils qui vont permettre de conclure, en l'occurrence il s'agit simplement de relever la tête du mec, de la forcer vers le haut, cette
tête comme ça les genoux, au lieu de serrer ses machoires, ce qui ne mène à rien, vont comprimer ses carotides ! En outre, le type a l'allure un peu ridicule de celui qui a le nez pratiquement au
niveau du pubis de la fille, et peut la renifler mais certainement pas entreprendre l'hommage amoureux qu'elle mérite.
Finalement, notre pauvre étranglé tape en signe d'abandon.
Triomphe de la fille, félicitations de la copine qui lui indique qu'elle ne doit pas oublier de prendre la pose sur le corps gisant du mâle vaincu, pose de
victoire, bravos, fin de ce film, excellent car sensuel. Voici le clip :
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