Vaincu par Elle
A propos des histoires d'hommes violés par des femmes
par LUCIUS
Cette histoire de "viol" par une fille (un homme séquestré et violé, article paru sur le blog le 7 janvier dernier) est trop belle - pour un masochiste - pour être vraie ! Si elle a certainement un fondement de réalité (puisque la victime a porté plainte, mais on ne connaît pas la suite donnée à cette affaire), le journaliste a dû "broder", quoique certaines des histoires rapportées par des journaux soient "réelles" (par exemple, le cas d'hommes étouffés à la suite d'un face-sitting trop accentué).
Cette histoire de « viol » nous a été racontée à maintes reprises en plusieurs endroits :
-
par LH Art, comme indiqué dans l'article 'un homme séquestré et violé"
-
par Diana the Valkyrie : "It takes a thief", "The San Francisco gangbang"
-
par des revues dans le genre d' »Union » comme "Je suis une Violeuse"
Mais ce qu'il y a d'inédit dans cette histoire russe (apparemment véridique, tandis que les autres histoires sont de véracité douteuse) c'est cette apparition du viagra ! A vrai dire, ne l'ayant jamais utilisé - trop dangereux compte tenu mon état de santé - je me demande si cela provoque une érection incontrôlable et, parfois, sans rapport avec la pulsion sexuelle ? Toutefois, il paraît que le procédé avec une piqûre dans la verge provoque automatiquement une érection que l'on ne peut plus contrôler par la suite...
Car,le "hic" dans cette histoire russe, c'est qu'il apparaît que la "victime" n'a pas apprécié et que, donc, il n'avait pas éprouvé de plaisir sexuel particulier, son pénis érigé grâce au viagra, ne servant plus que comme un "gode" perfectionné !
Cela me chiffonne et je préfère la position de "Je suis une Violeuse" où il est dit que, tantôt, la victime apprécie, tantôt non. Une autre histoire que tu as publié, mais contre mon avis, retraçait un "viol" que l'homme n'avait pas du tout apprécié. Ma préférence va aux histoires que je t'avais communiquées comme "Dressé par une méchante Femelle", "Je prends les Hommes à la hussarde" etc ........ (sélectionnées par P. SAMUEL).
Quoi qu'il en soit, la fille est tellement belle sur les photos du journal que l'on peut passer là-dessus et n'être que profondément ému par cette manifestation de cette supériorité PHYSIQUE féminine qui aboutit à obtenir un "esclave sexuel". C'est le rêve de tout "masochiste", du moins tant que cela reste du domaine du "FANTASME".
Car si l'on revient à la "réalité", même les exploits des Amazones qui "massacrent" des "mâles" (dans des circonstances particulièrement cruelles, comme celles du DAHOMEY) n'ont rien de vraiment "excitants" en eux-mêmes !. Et pourtant, cela rejoint mes fantasmes "sanglants" (que Raoul me dit aussi avoir en toile de fond).
Il y a d'ailleurs une histoire sur le site de Diana qui s'appelle " Are you sure it is a game ?" - qui illustre bien ce point de vue (ainsi que l'histoire "The SanFrancisco gangbang" - Librairie de Diana).
______________
Note d'Aristote : les objections de notre ami Lucius me semblent très intéressantes et j'ai donc pensé à publier un sondage ci-dessous.
La question centrale, c'est celle de savoir si le plaisir de l'homme doit nécessairement intervenir, ou pas nécessairement, dans les histoires qui sont publiées sur ce
blog.
Le combat entre un homme et une femme, oui, mais à condition que les deux y prennent du plaisir ? Si un homme est sexuellement abusé par la femme et n'éprouve aucun plaisir alors quel intérêt
d'en parler ici ?
Commentaire de Lucius et d'Aristote au sondage (8/02).
Aristote : "La question centrale, c'est celle de savoir si le plaisir de l'homme
doit nécessairement intervenir ou pas dans les histoires publiées sur ce blog.
Aristote : Je ne pense pas, je crois plutôt qu'une majorité d'entre nous aimons ressentir de la peur face à la violence - ou à la sexualité débordante - d'une femme dominant un homme, même si cela se passe finalement mal pour le mâle dominé. Nous n'éprouvons pas que du désir pour les Amazones, mais aussi de la peur et de la fascination. Lucius : On en revient à ces histoires d'Amazones sanglantes dont les "masochistes" raffolent (à condition qu'il y ait un élément sexuel en fin de compte) - c'est l'essentiel de ma "théorie" (voir aussi Paul ADOUY qui se contente d'être "spectateur" sans négliger l'impact sexuel). Aristote : Je ne vois pas où est l'élément sexuel dans la couverture de BD ci-contre, pourtant je pense que nombre de mes lecteurs aiment ce genre de récits (et les préfèrent à d'autres, bien plus nombreux, où les guerriers sanguinaires sont des hommes), même si les Amazones y jouent le rôle de "méchantes" et sont donc vaincues à la fin pour que tout rentre dans l'ordre. C'est la constante de toutes les histoires tirées de la mythologie ou de l'Histoire réelle (cas de celles du Dahomey), et logiquement c'est aussi le cas des BD. Si les bon(nes) ne triomphent pas des méchant(e)s, ce n'est pas un ouvrage correct, c'est immoral... En l'occurrence, les Amazones remettant en cause l'ordre patriarcal sont des méchantes, surtout si elles sont ultra-violentes et sanguinaires. Mais nous aimons quand même la peur qu'elles inspirent. Lucius : Eh bien, moi je prétends que cette fascination est d'ordre "sexuel", car, dans ce dessin, ce que je lui reproche c'est de ne pas avoir un impact plus nettement érotique (ne serait-ce que par l'habillement des acteurs). Encore une fois, on ne peut mélanger "fantasme" et "réalité". Sauf dans "votre" cas oil y a une réelle "lutte mixte" (toi, Eragon, CRJ57 et quelques autres), mais, finalement, cela ne se termine-t-il pas par un impact "sexuel" ?
Ci-joint, deux dessins correspondant plus à mon "fantasme" (quoiqu'ils ne me satisfassent pas complètement, en raison du physique des acteurs). Car, après le combat, il y a des prisonniers qui servent d'esclaves sexuels (tout au moins, pour certains). Cela correspond à mon fantasme que l'on peut réaliser dans la réalité par "un jeu de rôles" - qui peut devenir plus ou moins "vrai" par une manifestation de supériorité physique féminine dans bien des cas (comme celui de la lutte mixte telle que vous la patiquez).