Vaincu par Elle

 

L'article qui suit est signé de CRJ57, un lecteur qui a déjà contribué au blog avec un récent article sur les gladiatrices. Mais laissons-lui la parole.

 


J’étais meurtri dans mon corps et mon ego, en ce début d’après-midi, lors d’un « event » organisé par Anne Hurricane. J’étais encore jeune à l’époque, et naïvement fier de mes capacités physiques et martiales. C’est pourquoi je préférais à l’époque rencontrer en lutte compétitive des lutteuses à la fois puissantes et techniques. Mon plaisir était celui d’un affrontement sensuel, quoique « viril », mais sans concessions et sans violence envers mon adversaire du « beau sexe », en espérant être vaincu à la loyale, ou alors simulant une défaite de justesse en fin de session, car comme tout vrai viragophile, j’aime être vaincu.

 

Là, j’étais servi : je venais de rencontrer Kassidy, une black anglaise plus forte et plus grande Kassidy1 que moi. Heure intense où nous ne nous fîmes aucun cadeau : projections au sol, ciseaux, étranglements, clefs, J’ai surtout le douloureux souvenir de ciseaux dévastateurs (je me serais évanoui si je n’avais pas « tapé » - ah les cuisses surpuissantes des blacks ! - les pratiquants comprendront…) Heureusement cette redoutable amazone était techniquement lente, ce qui m’a sauvé d’une humiliante défaite. Mais j’ai dû « tout donner » (terme sportif) pour arracher de justesse un nul.

 

ravissante étrangleuse J’étais donc estourbi, épuisé, et j’essayais de récupérer avant ma deuxième session de l’après-midi, une facile celle-la, avec cette délicieuse Lolita que j’avais repérée et admirais depuis le matin, NADIA. Incontestablement la plus jolie fille de cet évent, qui pourtant n’en manquait pas. L’heure de notre session arrive enfin. D’épuisé, je suis regonflé à bloc, sûr d’une facile victoire, avec la perspective de rouler au sol pendant une heure avec une aussi jolie créature, n’est ce pas… Nadia, qui avait aligné de nombreuses sessions, était passablement épuisée elle aussi, et s’est fait longuement prier pour accepter cette confrontation à moi. Heureusement, elle accepte enfin. Mais au niveau « facile victoire », je repasserais… De longues heures d’empoignade n’avaient altéré ni le mental, ni le physique de Nadia.

puissante J’ai tout de suite compris, dès les premiers engagements, que Nadia serait une adversaire difficile : souplesse, rapidité, technique, et une force physique surprenante pour un petit gabarit. Et si c’est une athlète, c’est aussi une très jolie fille : une ligne parfaite, les carrés des abdos, des épaules et des bras remarquables de puissance, un grain de peau très fin, un fessier (eh oui ! ) très harmonieux, sa queue de cheval mutine, son sourire espiègle, des yeux à vous damner…Et cette adorable boule de muscles est un caractère : elle tente des kicks, des coups de genoux, en reçoit quelquefois. Cette jolie lutteuse peut être étonnamment rugueuse et n’a pas peur des coups.

 

forte C’est bien la plus étonnante session que j’ai faite. Certes, la différence de poids et de puissance musculaire était largement en ma faveur, mais impossible de soumettre Nadia en une heure de temps : elle arrivait toujours à s’échapper par sa technique, sa tonicité, sa souplesse. Dépité, je repartais de plus belle, mais à chaque fois, le sourire espiègle de Nadia me narguait (du genre « essaie toujours, petit mec, tu n’y arriveras pas »), et son rire ravageur sanctionnait chacun de mes échecs. Lutter contre une trop jolie fille est déjà très déstabilisant pour le mâle moyen (qui préférerait … ce que vous savez…), mais quand en plus elle se moque de vous et esquisse quelques pas de sirtaki entre chacun de vos assauts infructueux … : la honte ! J’étais tellement déconcentré que j’échouai même à la battre à des jeux de force simple, type bras de fer. A la fin, désarçonné, découragé, je me laissai soumettre par cette singulière amazone.

 

Bref, ce fut une session d’anthologie avec Nadia la diva, avec qui j’ai eu l’infini plaisir de dîner en tête-à-tête au restaurant sous l’œil envieux des messieurs présents, deux heures de pur bonheur dans une vie grise.

Sacrée Nadia que ne n’épouserais pas (Aristote ne connaît pas sa chance), et qui hélas a arrêté la lutte mixte (ne restent que quelques vidéos chez Athéna, chez Agnès Auger, sur Youtube) pour se consacrer aux compétitions de fitness. On peut la voir sur Youtube à l'entraînement et en compétition sous son nom de Nadia CROW ou Nadia KERAMIDAKI.

 

J’aimerais beaucoup avoir l’avis d’autres viragophiles ayant rencontré Nadia.

CRJ 57

 

deux à la fois .

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Mar 6 déc 2011 1 commentaire

Merci CRJ57 pour ce témoignage très intéressant ! Au détour de ton récit on comprend que tu n'es pas d'un physique imposant, donc que tu dois avoir des sacrées bases en arts martiaux pour résister à ces demoiselles, à moins que leurs capacités ne soient un peu surfaites ? (Question un peu rhéthorique pour laquelle j'attends la réponse non!)

A défaut de la rencontrer, j'ai eu le plaisir de voir plusieurs vidéos de Nadia, il est vrai que sa force et sa musculature semblent réellement impressionantes, surtout en rapport à sa petite taille. Par contre, ce qui me décevait un petit peu, c'est qu'elle était souvent très défensive, je me demandais si c'était par tempérament (pas tellement dominante, mais qui s'amuse des efforts de ses adversaires, comme tu sembles le décrire) ou par paresse (comme tu le dis aussi, ces lutteuses enchaînent les combats et doivent quand même s'économiser un peu).

Raoul Fulgurex - le 12/12/2011 à 10h43