Vaincu par Elle

 

Pour illustrer la différence entre "lutte sportive" et "lutte fantaisie", on pourrait commencer par deux vidéos avec la piquante Veve Lane.

la première relève de la lutte sportive

 

 

Dans l'autre vidéo, la même Veve Lane a changé de look et de maquillage, elle s'est muée en dominatrice moulée dans un collant noir qui ne dissimule pas ses jolis muscles. Pour elle, c'est un rôle plus reposant, elle ne risque pas de s'essoufler ! elle joue à torturer sa victime tout en lui parlant :

 

La domination, c'est bien souvent aussi un travail psychologique, la lutteuse dominatrice ne se contente pas de dominer aisément son adversaire sur le terrain du combat, elle aime aussi commenter et harceler verbalement. Voici deux exemples :

Dans d'autres vidéos de lutte fantaisie, l'accent est mis sur le physique de la lutteuse, par exemple sur sa musculature (ici la bodybuildeuse Janice Ragain, en action sur Tom Jackson dans un film déjà ancien)

Celle-ci est Natalia Murnikoviene :

 

Cette grande fille ne prend même pas la peine de retirer ses lunettes pour lutter avec le pauvre Symon ! pas trop sportif, comme combat... 

 

 

Dans un film de domination, le sport reprend parfois ses droits : dans la vidéo qui suit, voici une fille qui a une tenue très décente, n'affiche pas un physique de mannequin ou de bodybuildeuse, ne harcèle pas verbalement le type, et se "contente" de déployer force et technique dans un combat impitoyable. On ne doute pas un instant qu'elle domine réellement son adversaire, et cela seul est finalement très excitant, même sans qu'on nous gratifie des ingrédients habituels extérieurs à la lutte mais censés épicer le spectacle :

 

Voici encore un film inclassable, de lutte compétitive et sportive incontestablement, mais avec deux personnes un peu atypiques dans leur comportement, qui se connaissent apparemment bien et travaillent avec plus de subtilité que d'agressivité. La fille domine, mais le gars lui donne une excellente réplique et ils nous offrent un beau spectacle.

 

 

Remarquons que, même quand c'est essentiellement sportif, non truqué, dénué de dérives érotiques ou S/M du genre face sitting ou autres, on ne peut pas dire qu'on soit pour autant dans un cadre "officiel". On est en privé, cela se ressent, le bruit incessant d'un appareil photo qui rompt seul le silence prouve, s'il en était besoin, que le voyeurisme du spectateur sponsor reste le moteur déterminant de ce type d'activités underground.

Cet article sera sans doute encore modifié, ou prolongé. Vos suggestions sont les bienvenues.