Vaincu par Elle

Saluons l'arrivée d'un nouveau lecteur désireux de dialoguer avec nous sur ces sujets qui nous passionnent les uns et les autres. Ce lecteur s'appellera Melkiot sur ce blog.

Voici un dialogue Melkiot-Aristote destiné à comparer nos deux points de vue. D'autres suivront sans doute. Bien entendu, nos lecteurs sont invités à laisser leurs commentaires.

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Voilà, je suis conscient que nous avons été assez bavards, Melkiot et moi-même, mais nous espérons quand même vous avoir intéressés, chers lecteurs. N'hésitez pas à réagir. 

Ajout du 15/03. Voici le commentaire que fait notre ami Lucius à ce qui précède :

"Cette réponse corrrespond bien à ma conception et je ne suis pas de l'avis d'Aristote.

Melkiot, je vous comprends très bien, car, dans la théorie étayant mon fantasme, je considère primo que ce n'est qu'un "fantasme d'ordre sexuel (et masochiste)" - ce que l'on appelait autrefois une "déviation sexuelle - qui consiste dans une "relation inversée", dont l'impact est précisément le "renversement" des valeurs communément admises  a savoir que, chez les mammifères, le mâle est plus grand, plus fort que la femelle qu'il domine. Dans mon (notre) fantasme, je mets l'accent sur une supposée supériorité physique de la femme pour diverses raisons (en partie, mais, attention, "POUND for POUND" et à ENTRAINEMENT EQUIVALENT), ce qui, pour moi, n'entraîne pas forcément des filles particulièrement musclées (il faut comparer ces dernières aux hommes également musclés, en bref, les bodybuildeuses à des bodybuilders). 

Raison, d'ailleurs, pour laquelle les méthodes de lutte basées sur les "arts martiaux" ne me motivent pas sur le plan sexuel. C'est la grosse différence que j'ai avec vous et Aristote - qui ne juraient que par des femmes "musclées". Il faut noter que, vu votre gabarit, il est difficile  de trouver des femmes pouvant vous vaincre qui ne soient pas précisément des "femmes musclées" (je laisse de côté les arts martiaux).  Pour moi qui ne mesure que 1m65 pour 62 kgs., il n'est pas nécessaire que la fille soit particulièrement "musclée",mais, tout de même, qu'elle soit bien "baraquée" - car, en plus, dans mon cas personnel, j'ai eu une attirance marquée pour des filles plantureuses, voire un tant soit peu corpulentes - mais fortes et râblées - qui n'auraient guère de mal à me "terrasser". Mais, comme vous le dites, seulement de temps en temps, ce qui exclut une relation sérieuse suivie.  

Car je crois une telle liaison avec une femme plus forte que soi, physiquement s'entend, n'est pas "VIABLE" (bien que le cas d'Aristote semble démontrer le contraire) - alors que l'inverse l'est (femme plus faible, c'est la norme). En effet, l'amour est basé sur l'admiration et, si un homme est battu physiquement par sa femme, cette dernière ne peut qu'éprouver du mépris pour lui (ou alors, mettre en doute la virilité de son compagnon - (voir le nombre de femmes de petite taille attirées par des hommes beaucoup plus grands qu'elles)" Lucius.

 

Jeu 3 mar 2011 1 commentaire

Ce dialogue est très intéressant et je respecte les vues de Melkiot et de Lucius qui ne désirent pas une relation "sérieuse" avec une femme qui leur serait supérieure physiquement, mais je ne peux pas y souscrire. Dans la société d'aujourd'hui, si un homme veut vraiment faire sentir à sa femme qu'il peut la protéger, il peut certes essayer de faire de la muscu et du full-contact, mais il le fera bien plus efficacement s'il est un opulent banquier qui la met à l'abri du besoin, ou s'il est un terrible avocat qui sait faire valoir ses droits en toute circonstance. Et ironie du sort, les personnes socialement dominantes semblent statistiquement plus attirés par notre genre de fantasme. Qui domine dans ce cas ? Il n'y a pas qu'une réponse à cette question, tout dépend de quoi on parle.

 

Personnellement, je partage complètement l'idéal d'Aristote. Tout comme lui je vis une relation d'égal à égal, basée sur la confiance et le respect mutuel. Ma femme est à peu près de la même force physique que moi, mais cela ne me gênerait aucunement qu'elle soit plus forte que moi, bien au contraire. Dans la vie de tous les jours, dans certains domaines, c'est moi qui suis "le plus fort". Dans d'autres c'est elle. Ca me plaît comme cela. 

 

L'avantage de cette philosophie, si j'ose dire, c'est qu'il n'y a pas de contradictions. La femme qui m'attire sexuellement est aussi celle avec qui j'ai le plus envie de partager ma vie. C'est peut-être une chance pour moi, ou alors c'est peut-être la manière que j'ai inconsciemment trouvée pour mettre de la cohérence entre des fantasmes incontournables et des vues sans doute plus malléables sur les relations de couple.

Raoul Fulgurex - le 04/11/2011 à 21h53