Vaincu par Elle

C'est carrément dans l'obscurité de nos vieilles églises que je vous conduis à l'occasion de ce troisième d'article consacré au dressage d'Aristote.

C'est plus précisément dans les stalles de nos églises et cathédrales que nous pouvons retrouver la trace de ce cher Aristote, dans ces remarquables ouvrages sculptés que sont les "miséricordes". Citons un expert :

"Une miséricorde est le dessous de l'abattant des stalles qui permettent aux moines de s'appuyer pendant les offices tout en ayant l'air d'être debout. Leurs sculptures témoignent de la verve des sculpteurs. Ils y manifestent un sens aigu de l'observation de la vie quotidienne et d'une grande imagination dans les scènes de clownerie, d'inspiration bien peu religieuse." Ce texte est issu de la page Web suivante : Miséricorde de stalle : Porc jouant de l'orgue.
Inspiration bien peu religieuse que l'histoire d'Aristote dressé par la belle Phyllis ? ce n'est pas absolument certain, on peut en tout cas noter qu'elle utilise des objets bien durs pour frapper Aristote et n'y va pas de main morte. Est-ce pour complaire au masochisme du philosophe ? Ne serait-elle pas l'instrument d'un châtiment divin contre le pécheur, dans une tradition moyenâgeuse ?






































Mer 7 fév 2007 Aucun commentaire