Vaincu par Elle


 

 

portrait2 Rappel du précédent épisode : Paul Asiatophile, notre ami recherchant une combattante de type asiatique, a pris contact avec Larry, un garçon originaire d'une grande métropole d’Asie. Larry est un jeune étudiant en langues (anglais, français) et il finance ses études en faisant fonction de "guide" pour touristes occidentaux. Paul lui a demandé de prendre contact avec des filles pratiquant les arts martiaux et Larry a déniché Joli Sourire qui, très sympa, lui a proposé de faire un test pour lui montrer sa valeur en combat.

 

Quelque temps plus tard, Paul reçut un récit circonstancié et illustré de photos. Voici le récit de Larry :

 

prise 190-200"Elle m’attendait dans une salle d’entraînement qu’elle avait aménagée pour ma visite : un tapis au sol et un autre contre le mur, « pour remplacer les cordes du ring » m’expliqua-t-elle. Elle avait amené deux amis à elle : un cameraman et un photographe.


«Larry, je te trouve mignon, gentil, et je ne te demanderai donc pas d’argent pour ce combat. Mais en échange je te demande d’accepter d’être photographié et filmé. » J’ai accepté à condition que je puisse avoir des photos. Elle m’en a donné beaucoup et je pourrai vous en envoyer d’autres si ça vous intéresse, M. Paul.

 

début invite 250-287 Au début je ne savais pas ce qui m’attendait, j’espérais une petite séance sportive et agréable.


Après quelques minutes, j’ai compris que j’allais passer un mauvais quart d’heure.


Mais après un quart d’heure, j’ai compris que ça serait plus long que prévu, et finalement, ce n’est pas un mauvais quart d’heure que j’ai passé, c’est trois !

 

J’ai la manie des classifications. Dans votre grammaire française, il y a les verbes du premier groupe, ceux du deuxième groupe, et enfin les verbes du troisième groupe, les plus difficiles parce que ce groupe compte beaucoup de verbes irréguliers.


Par comparaison, je dirai donc que le combat que j’ai eu avec Joli Sourire a comporté trois phases : une première phase, le combat debout, une seconde, le combat à genoux, et une troisième, le combat au sol, et ce fut la phase la plus difficile parce c'est celle où elle m'a donné le plus de coups irréguliers. J’espère que vous me pardonnerez cette comparaison hasardeuse avec vos verbes français, M. Paul.

 

proj1 230-250 coup poing debout 250-200Debout, elle m’a boxé au corps, martelé de ses poings, atteint à l’abdomen sur le côté, j'étais suffoqué, acculé contre le tapis mural.

Debout, elle m’a encore giflé au visage, fait reculer, à nouveau coincé dans l’angle de la pièce (je pourrais vous envoyer des photos de ces gifles).

Debout elle m’a également donné des coups de pieds et des coups de genoux.


clef cou 200-200 Debout, elle m’a saisi dans des étranglements, de face, de côté et à revers.

Debout, elle m’a encore saisi au colbac et m’a chargé sur son épaule, promené dans la pièce puis projeté au sol comme un vulgaire paquet. Elle avait la force d'un débardeur travaillant sur les quais.


proj2 230-250 A un autre moment, elle m’a chargé sur son dos comme un sac de riz, puis elle m’a projeté derrière elle tout en se laissant tomber elle-même sur moi (cf. photo à droite) : après le choc de ma chute, j’ai dû encaisser tout le poids de son corps qui s’est écrasé sur moi. La suite s’est déroulée au sol (voir plus loin).

 

agenoux2A genoux elle m’a allongé des gifles avec force et une grande agilité.

Ou alors elle a fait semblant de m’attirer vers elle pour me repousser violemment et me faire tomber en arrière

A genoux, elle m’a saisi la main, tordu les doigts, elle a entrecroisé ses bras dans les miens pour me contrôler, elle m’a donné des claques sur le côté pour me déséquilibrer et me faire chuter.

coup de pied à genoux


A genoux, elle m’a saisi la tête par le cou dans le creux de son bras droit, elle m’a fait rouler au sol et s’est posée sur moi pour m'infliger une longue et douloureuse immobilisation.

 

domin sol2 200-200 J'en viens à la phase la plus dure, celle du combat au sol.

Il faut dire qu'au sol, plusieurs fois elle s’est ruée sur moi avec une joie féroce, comme pour se défouler sur moi.


doigts 150-160 Au sol, j’étais allongé, elle était sur moi, me chevauchait et m'avait pris la tête entre ses cuisses, alors elle m’a obligé à entrecroiser nos doigts pour un test de force, elle m’a fait mal et m’a allongé les deux bras sur le tapis en les étirant.




combat sol 150-200 Au sol elle m’a pris entre ses jambes, elle m’a fait faire des roulades de côté tout en me saisissant à la gorge. J'avais l'impression de n'être qu'un pantin qu'elle manipulait à sa guise.




douleur sourire 250-138 Au sol elle m’a encore étranglé dans l’étau de ses bras durs comme le fer !

Au sol elle m’a porté des prises (des prises interdites dans les combats réguliers de lutte et de judo, mais qu’elle a dû pratiquer avec des voyous sans scrupules) et elle m’a fait subir toutes sortes d’étirements extrêmement douloureux pour mes jambes, mes genoux, mes chevilles, mes poignets, mes bras, mes épaules, mon dos, je pourrais vous envoyer d'autres photos de toutes ces tortures diverses et variées…

botter cul solpar exemple elle m’a tordu la cheville et elle en a profité pour me balancer des coups de pieds au cul.

Au sol elle m’a fait un armlock, elle m’a étiré le bras et en a profité pour poser son pied sur mon visage et jouer à me le tapoter.

pied joue 250-208









avant-bras Au sol, après m’avoir jeté sous elle et plaqué sur le tapis avec force, elle s’est amusée à se laisser encore tomber et retomber sur moi,

elle a appuyé son avant-bras contre mon cou,

elle a planté son coude dans mon ventre,

elle a pesé avec son genou contre mes côtes


coude 200-200




domin sol poing 250-250 b12






Au sol elle m’a immobilisé, elle s’est dressée menaçante au dessus de moi, elle s’est couchée sur moi pour me contraindre à baiser son biceps, elle s’est relevée, elle a brandi son poing en signe de menace, puis elle a menace poing 200-150 laissé tomber son poing sur le tapis à quelques centimètres de mon visage pour me faire peur...

A un autre moment elle a posé et vissé son poing sur mon nez, pour me montrer qu'elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait et même m’empêcher de respirer.

En bref, vous me passerez cette expression, mais je crois vraiment que j'ai beaucoup "galéré" aux prises avec cette furie.

 

 

 

cul 200-300A toutes ces souffrances physiques se sont ajoutées de très éprouvantes douleurs morales, des humiliations de toutes sortes :

genoux sol 250-250

Debout elle m’a menacé de me "botter les fesses", puis elle l’a effectivement fait !

(je ne vous montre que la préparation de ce coup trop humiliant).


Au sol, alors que j’étais couché et immobilisé, elle m’a encore botté le cul à plusieurs reprises et sous divers angles (je ne vous montre pas tout...).


Au sol elle a avancé son genou entre mes cuisses pour me broyer les parties, et à un autre moment, elle m'avait écartelé les jambes, elle a allongé son pied pour bien l’enfoncer dans mon entrejambe.


domin sol2 200-150 Au sol, elle m’a menacé de s’asseoir sur mon visage, et puis elle l’a effectivement fait (je ne mets pas la photo, c'est trop honteux), j’ai eu ses fesses appuyées sur mon nez et j’avais peine à respirer. Pendant ce temps-là, elle me boxait au corps.

 

culotte 4 200-200 Comme je n’en pouvais plus et que je donnais des signes d’abandon, elle m’a expliqué que le combat continuait et qu’elle allait m’y contraindre, au besoin en me chopant par la peau des fesses !

culotte 100-300 A plusieurs reprises, alors que je restais au sol et qu’elle était debout, elle m’a ordonné de me relever, et comme je tardais à le faire elle m’a saisi d’une main au col de mon gilet et de l’autre main par mon fond de culotte pour me soulever et me remettre debout manu militari.

Elle a vraiment la force d'un débardeur, d'un portefaix...

Mais à peine j’étais debout, à moitié groggy, elle m’a empoigné, porté une prise et aussitôt reprojeté au sol ! alors comme ça quand j’étais au sol elle me voulait debout  et quand j’étais debout elle me voulait au sol !

 

étrangl 200-160 JS16Durant tout le combat elle s’est beaucoup amusée, elle n'a pas arrêté de rire à mes dépens.


Etait-ce par sadisme qu’elle riait quand elle me portait une prise douloureuse et que je hurlais de douleur ? pas forcément… le sadisme, c’est se réjouir de faire mal. Mais je crois plutôt qu’elle riait parce qu’elle me trouvait ridicule, trop douillet. Un vrai guerrier reste impassible et même si je suis un peu sportif, en combat je ne suis qu’une mauviette, une lavette, c’est cela et rien d’autre qui la faisait rire, c’est le contraste entre ce garçon doux et pacifique que je suis et tous ces types durs qu’elle fréquente depuis longtemps et qui ne gémissent pas.

Elle m’a dit qu’elle voulait me donner une leçon. Mais une leçon de quoi ? parce qu'en fait elle ne m’a rien appris de toutes ses techniques, de tous ces trucs vicieux qu'elle a sans doute pratiqués dans des castagnes avec des gens peu recommandables. Non, elle a simplement, dit-elle, voulu commencer par m’apprendre à endurer la souffrance, à la supporter courageusement, et à ne pas abandonner tout de suite comme un lâche. L'entraînement mental, c'est le plus important, insistait-elle, mais je me demande si elle ne se fichait pas tout simplement de moi avec sa leçon de morale...


JS15 b3 Paradoxalement, je crois qu’elle m’aime bien, finalement... En combat au sol, plusieurs fois, elle s’est carrément couchée sur moi, ses beaux cheveux retombaient sur mon visage et elle faisait durer ce contact intime. A un autre moment, alors qu’elle me maintenait dans une immobilisation dont je ne pouvais plus sortir mais qu'elle faisait durer, elle approcha son poing gauche de ma bouche comme pour la frapper ou presser dessus, mais en même temps son visage aussi se rapprochait, comme si elle menaçait, en retirant brusquement le poing, de presser sa bouche sur la mienne (pour un baiser? une morsure? les deux?), et pas seulement son poing… Comme vous voyez, c’est une fille qui aime le mélange des genres et cultive une certaine ambiguïté."


En lisant ce long et passionnant rapport, Paul ne savait que penser. Lui qui est, comme nous l'avons vu, d'une nature profondément hésitante, se demandait plus que jamais comment réagir. D'une part, cette fille était vraiment très jolie, très attirante, mais par ailleurs c'était, de toute évidence, un vrai démon. Paul savait pertinemment qu'il ne serait pas de taille à l'affronter et il en avait peur, tout simplement. Elle n'avait pas fait payer Larry, mais c'est parce que ce Larry, elle l'avait trouvé mignon, à son goût, et parce qu'il avait accepté d'être photographié. Lui, Paul, devrait certainement payer, et n'aurait pas droit à cette coquine "ambiguïté" qu'elle réservait à ses petits chouchous sur le tapis.


Paul n'eut plus guère de nouvelles de Larry. Quelque temps plus tard, il le relança néanmoins, et Larry lui raconta qu'il était retourné à plusieurs reprises prendre des leçons gratuites auprès de Joli Sourire, car, disait-il, il avait pris goût à ce genre de combats où il était dominé et qu'il acceptait de mieux en mieux la souffrance et les humiliations. Aux sentiments d'admiration et de crainte qu'il avait d'abord éprouvés face à Joli Sourire, s'étaient surajoutés d'autres sentiments, sous-entendait Larry... mais dont il ne souhaitait pas en dire plus, par une pudeur et une réserve toutes asiatiques.

Anne1.jpg Paul n'insista plus et les choses en sont restées là. Paul restait songeur, et assez amer. Quel besoin ai-je d'aller chercher aussi loin ? se disait-il, Tout près de chez moi, en Belgique, une certaine Anne de la Frappe pourrait certainement m'infliger une "leçon" tout aussi douloureuse que ne le ferait Joli Sourire. Mais Paul avait peur d'Anne (one of the fastest and the hardest slappers in the world - une des donneuses de gifles les plus rapides et les plus dures au monde -, disait d'elle tout récemment un admirateur américain revenu tout heureux de s'être fait balancer force châtaignes et autres beignes par l'impitoyable Anne lors d'une récente session).

En outre Paul se sentait, à ses dires, assez désargenté... (mais disait-il la vérité ? ou n'était-ce qu'un prétexte ?), et sur ce terrrain il se sentait  jaloux de Larry, qui, dans cette affaire, n'avait pas déboursé un centime pour lutter, et puis... et puis... 

Paul Asiatophile, éternel hésitant ne changera jamais. Une amie sportive lui a dit un jour : "Toi, tu ne sais jamais ce que tu veux, et au physique tu es une chiffe molle, quand on te voit on a envie de te secouer et de te frapper !"

Mais elle ne l'avait pas fait, hélas...

 

NB. Les photos de cette article sont tirées de la vidéo suivante, qui remonte à quelques années et dont j'ignore si elle est encore disponible dans le commerce :


Boko-Usa1

cliquez sur la photo ou sur ce lien-ci, vous irez sur une page où il est peut-être encore possible de passer commande de ce DVD.

 

 

 

Mar 22 déc 2009 1 commentaire
Vous en avez de la chance, si vous pouviez me donner deux ou trois conseils afin d'avoir cette meme chance merci =).
Juliàn - le 14/02/2010 à 18h36
J'ai déjà répondu à cette question dans les articles de la rubrique "rencontre avec des lutteuses"
http://vaincu.par.elle.over-blog.com/categorie-1057142.html
mais on peut toujours en discuter... je précise que ce n'est pas moi, ni Paul Asiatophile, qui lutte avec Joli Sourire, moi je ne lutte qu'avec ma femme, mais le résultat est le même : défaites sur défaites ! j'ai bien de la chance, en effet...
Aristote