Vaincu par Elle


C'est une histoire qui remonte déjà à quelque temps et dont j'ai gardé un souvenir douloureux. Face à une championne en arts martiaux, j'ai toujours eu cette manie de vouloir me battre avec elle, moi qui n'y connaît rien ! bien souvent je suis sorti de là non seulement vaincu, mais meurtri par la douleur et ce fut encore le cas à cette occasion.

Ce "garçon manqué", plus toute jeune et dont je tairai le nom, était une sorte de touche-à-tout, très entraînée aux arts martiaux, avec une prédilection pour le karaté, l'aïkido, le jiu-jitsu, le travail sur les articulations...
Par ailleurs elle faisait aussi de la boxe et était redoutée pour son punch.
Elle était très entraînée, très endurante, avec un corps plutôt mince, de poids léger, tout en muscles.
 
Avec ses poings très osseux, elle aurait pu, dans une boxe à poings nus, faire mal à son adversaire, et se faire mal à ses mains aussi d'ailleurs, et c'est pourquoi elle avait coutume
de mettre des gants et de protéger ses phalanges par des bandes.
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Avec moi elle n'a pas pris de gants quand je lui ai timidement proposé une sorte de "combat". Elle a souri car elle se doutait bien qu'elle n'était pas face à un champion, que je n'étais pas de taille à l'affronter et qu'elle n'aurait aucun mal à me maîtriser...


A titre de test elle m'a imposé le port d'un kimono et nous nous sommes retrouvés sur le tatami. J'ai remarqué très vite la force de sa poigne. Si elle cherchait à me saisir aux doigts, ce n'est pas seulement parce qu'elle avait travaillé certaines techniques spéciales que je qualifierais de "vicieuses", mais c'était aussi pour la simple raison qu'elle avait bien plus de force dans les doigts que moi-même et que ça l'amusait de m'humilier en me tordant les doigts dans tout un harcèlement d'approches et de progressive "prise en main" de sa victime.

Une clef au bras appliquée dans les règles de l'art m'a fait mettre les deux genous au sol.
J'avais mal partout, dans tout le bras gauche : épaule, articulation du coude qu'elle pressait de sa main droite, poignet, sans oublier mes pauvres doigts qu'elle tordait allègrement de sa main gauche.
J'ai bien dû taper avec ma main libre pour demander grâce.
Comme on s'en doute, les autres assauts de ce combat inégal se sont terminés de la même manière humiliante par mes cris de douleur.


Mes amis se sont toujours demandés comment il se faisait qu'un type plutôt mollasson et douillet dans mon genre puisse vouloir faire des combats avec ce genre de femmes. Un masochiste ne devrait-il pas d'abord apprendre à supporter la douleur, à l'endurer ? je ne dois pas être un vrai masochiste...

Mar 13 oct 2009 Aucun commentaire