Vaincu par Elle


Au début des années 80, on a assisté à l'apparition des entraînements de musculation pour les femmes à des fins de beauté plastique, entraînements accompagnés d'une diététique appropriée.

Nous ne nous étendrons pas ici sur le terme adéquat pour désigner le phénomène : convient-il de parler de culturisme féminin ? de bodybuilding féminin ? de fitness ? de bodyfitness ? peu importe la dénomination...
Dès l'origine, certaines championnes ont accepté de poser dans le plus simple appareil, produisant ainsi un nouvel archétype de nudité féminine inspirant les photographes et les artistes.



Les deux photos ci-dessus montrent Lisa Lyon dans tout l'éclat de sa jeune musculature. Elle fut la première championne de bodybuilding, apparue au tournant des années 70-80 (à gauche, photo Helmut Newton, à droite photo Robert Mapplethorpe).

Ci-dessous, un montage de photos de Rachel Mc Lish tirées d'un film, photos de Raven Hawk.




Rachel Mc Lish, autre beauté musclée "culte" de l'époque, avait succédé à Lisa Lyon au palmarès du bodybuilding alors débutant.

Dans les décennies qui suivirent, les championnes de ce sport devinrent de plus en plus musclées, ne faisant ainsi qu'attiser des sentiments "d'attraction-répulsion" parmi les femmes, en même temps qu'une certaine attirance sexuelle mêlée d'appréhension chez des mâles se sentant de plus en plus contestés dans leur soi-disant supériorité musculaire sur le sexe dit faible...

D'autre part, ce "sport exhibitionniste" qu'est le culturisme-bodybuilding-fitness s'est désormais répandu dans le monde entier, quoique restant relativement marginal un peu partout.
La photo ci-contre reflète assez bien la situation actuelle, marquée par une spectaculaire montée d'athlètes asiatiques pleines d'enthousiasme et de dynamisme avec, chez les admirateurs de la femme musclée, la persistance d'une catégorie d'hommes "accrocs" qui, rédigeant fébrilement leurs blogs à la gloire de ces femmes d'exception, n'hésitent plus à se qualifier eux-mêmes de "maniaques".

La nudité y est quand même relativement marginale (la photo ci-contre est exceptionnelle dans son genre "uncensored"), de même qu'on occulte le plus souvent la dimension érotique du muscle dans les publications "officiellles" et les divers sites Web consacrés à ces superbes anatomies.
Car parler de la dimension érotique de telle ou telle activité sportive est encore un tabou tenace dans un monde demeuré assez largement hypocrite.

Les dessinateurs ont également produit de très belles oeuvres, ainsi Pete, l'auteur du dessin ci-dessous à gauche (extrait de "petesmuscledrawings").



















Ou encore David C. Matthews (dessin ci-dessous), qui a une page Web :
David C. Matthews







N'est-il pas relativement légitime de s'interroger sur le risque de se faire broyer les côtes quand on se trouve aux prises avec les élans amoureux de ces "odalisques" d'un genre très particulier ?



NB. J'avais déjà publié ces très beaux dessins dans un article du présent blog intitulé "La sensualité du muscle féminin" et publié en février 2007. Hélas, les liens sur youtube de cet article sont morts.
C'est pourquoi je vais supprimer cet article de février 2007.

D'autre part je donnerai des liens youtube actuels en matière "d'exhibitionnisme musclé sensuel" dans un prochain article, en espérant que ces nouveaux liens s'avéreront moins éphémères.




Mer 22 avr 2009 Aucun commentaire