Vaincu par Elle



Ci-contre trois odalisques de la peinture classique.

En haut, le peintre est François Boucher et le modèle la pulpeuse Marie-Louise, dont nous avons déjà parlé dans un article antérieur :  François Boucher (2)

Au milieu, c'est la "Vénus au miroir" du grand peintre espagnol Velazquez.

En bas, c'est la célèbre Grande Odalisque, chef d'oeuvre impérissable du grand Jean-Auguste-Dominique Ingres, remontant à 1814. On l'a beaucoup admirée pour sa pureté de lignes mais personnellement je préfère celle de Velazquez.


















Regarder des odalisques, c'est pénétrer dans le harem d'un sultan, endroit en principe soustrait aux regards des étrangers et autres voyeurs dans notre genre...

C'est bien pourquoi la Grande Odalisque, tournant la tête, nous dévisage d'un air vaguement réprobateur :
"Alors, on vient se rincer l'oeil ?"











C'est également ce que doit penser l'odalisque de James Pradier, célèbre sculpteur du XIXe siècle qui fut, le pauvre, un rival malheureux de Victor Hugo dans le coeur de Juliette Drouet.


Elle aussi tourne la tête comme si elle avait remarqué notre présence incongrue, mais sans cette expression de morgue qui caractérisait celle d'Ingres.




Mar 7 avr 2009 Aucun commentaire