Vaincu par Elle


Cette histoire m'a été rapportée il y a déjà pas mal de temps par un ami qui avait été photographe amateur dans sa jeunesse - nous l'appellerons Photophile. Il m'avait d'ailleurs confié quelques-uns de ses clichés que j'utiliserai ici pour illustrer le récit. La piquante Annie ne nous en voudra sûrement pas si elle se reconnaît dans ces photos.

Un jour qu'il était de passage dans un salle d'arts martiaux pour y réaliser un reportage photographique, notre ami Photophile eut le plaisir de prendre le portrait ci-contre d'une jeune championne, la très mignonne Annie.
"Ne vous y trompez pas", lui confia l'entraîneur, "son gentil sourire cache une redoutable guerrière !"

Photophile sympathisa avec Annie, dont l'attitude très engageante semblait vouloir dire : "Laisse donc là ton appareil photo et viens un peu te mesurer à moi !"

Hélas Photophile n'était nullement, lui, un expert en arts martiaux, physiquement assez maigrichon et pas bien costaud. Et puis il n'avait pas de tenue appropriée, pas de kimono... Bref il n'eut le loisir de constater les talents d'Annie qu'en l'observant aux prises avec ses partenaires d'entraînement... et il en fut fortement impressionné, d'ailleurs.

Cependant, Annie voulait récupérer les photos qu'il était en train de prendre. Elle lui confia donc son adresse... Quelques jours plus tard, ayant développé ses précieuses photos argentiques, Photophile téléphone à Annie... qui l'invite discrètement chez elle !

Et une fois qu'il fut chez elle, la coquine insista pour lui faire une petite démonstration de ses talents en combat : "Ici, pas besoin de kimonos" précisa-t-elle... Et les voilà qui s'empoignent en tenue relativement déshabillée, mais encore décente, dirons-nous.... Annie est plus petite, un plus légère, mais beaucoup plus entraînée. Elle lui porte quelques prises et remporte assez facilement le combat. A la fin, elle lui plaque les épaules au sol et s'assoit sur l'infortuné Photophile.
"Lâche-moi, laisse-moi partir" implora-t-il.
"A condition que tu m'offres les photos !" répondit l'impitoyable donzelle... ce qu'il fit, bien sûr, car ce faisant il se prenait à aimer le corps d'Annie, surtout ses genoux qu'elle aimait appuyer ici ou là, et puis ses fortes cuisses qui l'enserraient comme dans un étau et dont il ne pouvait se sortir.

De plus en plus copains, Annie et Photophile se sont revus assez souvent pour lutter. Il apportait son appareil photo et enclenchait le retardateur, vite elle prenait la pose, elle sur lui bien sûr ! car comme elle le battait à tous les coups, la photo-souvenir devait refléter sa domination... 
Notons que contrairement au couple de Julie et de notre ami Beatenboy, elle ne profita jamais de sa supériorité pour l'humilier et le torturer, car au fond Annie était une gentille fille adorant chahuter mais pas une dominatrice sadique. C'est juste une précision que je donne ici, pas un jugement négatif sur Julie, tous les goûts sont dans la nature, une certaine perversité plaît à beaucoup de garçons masos qui s'ennuieraient avec une Annie venant juste pour une partie de rigolade et de défoulement...

Peu à peu, la relation devint de plus en plus érotique, Annie prenant plaisir à s'habiller léger pour mieux exciter Photophile. En string elle n'hésitait pas à s'asseoir sur son visage et à se frotter sur son nez et sa bouche, parvenant à l'orgasme grâce à une habile stimulation clitoridienne. Constatant son érection à lui, elle le masturbait et, se frottant contre son sexe grâce à une prise de "lutte sexuelle", elle finissait par le faire éjaculer. Car elle avait aussi inventé des techniques de "lutte sexuelle", la mâtine ! Vers la fin de leur relation elle luttait entièrement nue et ils parvenaient encore plus vite à la jouissance.

Ont-ils jamais vraiment fait l'amour, avec pénétration ? Apparemment non, c'est du moins ce que m'a raconté Photophile, qui semblait regretter de n'avoir jamais eu de rapports sexuels complets avec cette superbe petite lutteuse.
"Pourquoi ça ? elle ne t'aimait pas vraiment ?"
lui demandai-je interloqué.


Voici la réponse que me fit Photophile :
 
"Elle adorait le contact physique avec moi. Mais ce qu'elle m'a dit, c'est qu'elle était vierge (je n'ai pas pu vérifier), qu'elle était encore mineure, et que de toute façon elle allait bientôt déménager avec ses parents dans une autre ville. Elle ne voulait donc pas que les choses aillent plus loin, pour ne pas trop s'attacher à moi et pour qu'on n'ait pas de problèmes.
Je crois que notre relation lui servait d'exutoire sexuel, pour se prouver à elle-même qu'elle pouvait lutter et se masturber entièrement nue contre un mec tout en le tenant en respect et sans lui céder. Comme je ne suis pas bien costaud elle a gagné son pari ! Je n'ai jamais pu lui faire l'amour, finalement, même si nous nous sommes souvent fait jouir mutuellement.

Et puis un beau jour elle est partie, et je ne l'ai jamais revue. J'ai pris une dernière photo d'elle, vue de dos et entièrement nue, s'en allant pour toujours... Ah ! qu'est-ce que je la regrette, ma petite Amazone !"



Jeu 2 avr 2009 2 commentaires

En premier lieu, merci à Photophile d'accepter de nous faire partager ce récit, qui est je crois celui du rêve de chacun d'entre nous. Je conçois aisément ses regrets, il est d'autant plus dur de supporter de ne pas lutter lorsqu'on a eu la chance de tenter l'expérience, qui plus est quand ladite expérience est d'une telle qualité.

Cependant j'aimerais demander une précision quand aux "prises de lutte sexuelles". Je dois avouer que j'y ai moi-même réfléchi à plusieurs reprises sans parvenir à en imaginer de satisfaisantes, et je serais très reconnaissant à Photophile de bien vouloir détailler cette partie de son récit.

Luc - le 08/04/2009 à 18h53

Photophile a pu lutter autant qu'il voulait avec Annie, mais il n'a jamais pu faire l'amour avec elle.
Hélas, il ne peut apporter de précisions pour la simple raison que non seulement il n'est pas internaute, en tout cas il n'est pas présent sur ce blog, mais surtout mes relations avec Photophile remontent à loin et je l'ai complètement perdu de vue. A l'époque il m'avait laissé des tirages de ses photos et raconté son histoire, c'est tout.
Il ne m'a pas donné beaucoup de détails sur les prises de "lutte sexuelle". D'après ce que j'ai compris, Annie savait se montrer inventive pour mélanger le "safe sex" (en n'utilisant ni sa bouche, ni son sexe) et le combat au sol.
Le sujet intéresserait tout le monde et on attend toujours qu'un(e) expert(e) en "lutte sexuelle non sadique" (à distinguer des tortures du SM) nous rédige un "manuel" avec le catalogue des principales prises coquines et les meilleures techniques pour faire parvenir à l'orgasme la victime immobilisée.
Aristote
C'est précisément ce mélagne de safe sex et de lutte qui m'intéresse. A chaque fois que j'en ai l'occasion je tente d'explorer le domaine, mais cette idée de catalogue est une bonne idée. Je vais commencer à creuser l'idée.
Luc - le 13/04/2009 à 13h49