Vaincu par Elle


Ce rêve que je viens de vivre m'intrigue autant qu'il m'embarrasse. Il est sans doute la conséquence de la lecture de cet excellent  roman, "Comme les deux doigts"... J'ai dû inconsciemment mélanger les personnages féminins du roman. Il y avait quelque part  cette "beauté slave nymphomane" qui, sans doute, devait revenir peupler mes nuits, mais aussi et surtout cette dangereuse Sandra, experte en jiu jitsu et en lutte érotique, cette Sandra "aux muscles noueux", dont les cheveux sont décrits comme "noués en une natte".

Ce rêve que je viens de faire se passe quelque part en Russie, où je rends visite à une sorte de beauté slave, en fait c'est une jeune athlète russe, je ne sais pas trop quel sport elle pratique...
Elle fait beaucoup de musculation, arbore des muscles noueux, et ses cheveux blonds sont noués en une très belle natte.


Elle m'accueille chez elle, et alors la voilà qui se met à prendre des poses devant moi, exhibant des biceps, de puissantes épaules, de superbes dorsaux.




Elle m'autorise à caresser ses bras tout en menaçant de me casser la figure si je lui manque de respect.
Avais-je l'intention de la prendre en photo ? je ne sais plus, mon souvenir de ce rêve se brouille, c'est bien possible que j'aie cru malin de sortir de ma poche mon petit numérique, une courte lutte et elle me le subtilise.

Et alors un renversement se produit, car c'est elle qui, sans crier gare, me prend en photo ! avec cette menace :
- cette photo de toi, je la garrrde !
- non, Sandra, rends-moi cet appareil !
- je la garrrde comme prreuve !

Alors je commets l'imprudence de hurler cette phrase terriblement compromettante
NON, SANDRA, JE T'EN SUPPLIE, PAS DE PREUVE !

Je me réveille en sursaut. Ma redoutable épouse m'a expédié un coup de coude dans les côtes et je souffre horriblement. Elle me demande des comptes : "Alors tu rêves à haute voix, maintenant ? qui est cette Sandra ? avoue ! de quelle preuve te menace-t-elle ?"

Embarras du pauvre Aristote. Comment  expliquer à mon épouse qu'en fait il n'y a pas une Sandra dans la réalité, mais deux fictives et distinctes, une brune, celle du livre, et une blonde, celle du rêve. Mais comment la convaincre que Sandra n'est pas une maîtresse avec laquelle je la trompe ?
Là-dessus je me prends une raclée et je vous passe les détails...
Mar 27 jan 2009 1 commentaire
oh que je comprends !!
heureusement je n'ai jamais connu cette situation: dire le nom d'une autre femme en dormant ou alors me tromper en l'appelant par le nom d'une autre...
J'aurais le droit à la raclée de ma vie, et là ca n'aurait rien d'un jeu!!

Mon cher aristote je crois qu'avec nos femmes nous serions avisés de mesurer et reflechir nos paroles, c'est moins douloureux!!
amphitryon - le 07/02/2009 à 00h53